(RP) Gadgetzan, ma bien-aimée

Jour 1 - Bienvenue à Gadgetzan

Enfin, me voici arrivé à bon port, Gadgetzan.

passeur

Il me fait part de son ressenti négatif sur les pirates de la région et notamment sur le Capitaine Vertepeau, qui s'avère être leur leader. Heureusement, ma dague n'attend que de sortir de son fourreau.

Je donne au passeur son dû et m'enfonce dans les rues, le soleil se couche bientôt.

Pour une poignée de pièces d'or, je me charge de recruter quelques mercenaires afin de ne pas me retrouver seul en cas de problèmes. Malgré leur dégaine et leur accent, ils m'ont l'air d'être de braves types.

La nuit tombe et les rues s'animent, donnant lieu à divers affrontements entre les différentes factions de la ville.

Sur notre route, nous croisons un bandit aux allures malhonnêtes. Nous engageons le combat. Hélas, il disparaît et réussi à me voler ma bourse ! Heureusement, cette dernière était pleine de fausses pièces que j'ai eu l'occasion d'acquérir au cours de mes voyages.

Après cette altercation, les pirates que j'ai engagé ne veulent plus suivre ma route, estimant que m'accompagner ne leur valait pas la peine de mourir. Sans ma bourse et quelqu'un pour assurer mes arrières, je décide de m'arrêter là pour aujourd'hui.

Jour 2 - Gadgetzan la Terrible

Au réveil, je réalise que les nuits ici ne sont pas de tout repos. Les commerces sont pillés, des hommes sont tués, le sang ruisselle encore sur les rues pavées de la belle Gadgetzan.

A quelques pas du Grand-Port, j'entends des cris ressemblant à des râles d'agonie. J'y fonce sans plus attendre et observe la scène : Un monstre étrange et ses sbires agressent ce qui m'a l'air d'être un touriste en quête de gloire. Il y a même un gobelin accompagné d'un ogre qui lui force à vider tout le contenu de sa bourse !

Devant une telle injustice, je garde mon sang froid et me dissimule dans l'ombre, lame à la main. Éliminer les sbires est un vrai jeu d'enfant. Quant aux deux racketteurs, un shuriken chacun ont suffit. Seul ce qui s'apparente au leader de la bande m'a donné du mal, je n'ai réussi qu'à l'assommer.

Je libère l'aventurier et lui rend sa bourse. Effrayé comme jamais, il me donne tout le contenu de cette dernière et fuit. "Merci" est le seul mot qu'il m'ait dit. Pas très sympa pour quelqu'un qui allait probablement finir tué et jeté dans les méandres de l'oubli.

Je continue malgré tout ma route et arrive à la place principale, où un grand gobelin, tout de pierres précieuses vêtu, tient un discours général. Il vante les mérites de la Grande Arène de Gadgetzan et les fabuleuses récompenses qu'elle délivre en cas de victoire. Intéressé, je m'avance vers lui, et il m'adresse la parole sans attendre : "Pour les inscriptions au combat, il faut se rendre directement à l'Arène. Un recruteur vous y attend. Il fera le nécessaire."

Je suis ses dires et prends la route en direction de l'Arène. J'entends les hurlements de la foule, les explosions magiques, les cris des guerriers. Le recruteur m'inscrit et me fait aller voir sa collègue en charge de l'organisation. "Votre combat se déroulera demain. Je vous suggère de vous reposer le plus tôt possible. Ah, une dernière chose : si vous mourrez, tous vos biens nous reviennent. Signez là." Malgré le sourire vicieux de cette orc, je signe. Je décide ensuite de dormir dans les sous-sols de l'Arène, loin de la pagaille des rues alentours.

Jour 3 - Arène, combats et gloire

Le jour du combat est arrivé. Quelques heures plus tôt, j'ai droit à un plat de pyro-côtelettes de chimaerok à la Dirge, tous frais payés par la ville de Gadgetzan. Je pensais cette recette disparue depuis des lustres. "Le dernier repas d'un combattant se doit d'être exquis", me dit l'orc. Et en effet, c'est le cas. Le ventre désormais plein, j'entre dans l'Arène, paré au combat.

"Pour vous, très chers habitants de Gadgetzan, voici le combat de la soirée ! Ce jeune aventurier sous vos yeux a signé afin de participer au plus violent des tournois ! Il devra éliminer trois adversaires avant de sortir vainqueur !" Trois adversaires ? Je me suis fait rouler. J'aurais dû lire plus attentivement le contrat.

Heureusement, ma chère et tendre ne fait qu'une bouchée du premier adversaire, c'était presque ridicule. Je reprends mon souffle lorsque soudain, tous les spectateurs hurlent à la mort : mon second adversaire était là, prêt à en découdre. Je l'observe attentivement. Il m'a l'air très prétentieux. Je garde mon calme. Alors qu'il bondit dangereusement vers moi, je lui lance mon dernier shuriken et lui assène un coup de dague fatal. Tout se déroule comme prévu : Il s'écroule au sol et la foule se tait, personne n'y croit.

"Heum... Le dernier combat mesdames et messieurs... Faites entrer le dernier adversaire ! Faites entrer le seigneur de l'Arène !"

Le seigneur de l'Arène, un homme équipé d'une grosse armure et d'un bouclier, j'en ai vu des pires. Le combat commence, nous nous mettons en garde. Il fonce vers moi et me frappe, encore et encore, sans relâche. Il ne me laisse aucune possibilité de faire une contre attaque mortelle. Heureusement, ce n'est pas mon premier combat. Je profite de son seul moment de faiblesse pour me concentrer sur son point faible et lui porter mon coup le plus puissant. Son bouclier se brise, il pousse un dernier cri et tombe sur le sol, raide mort.

"Mesdames et messieurs, habitants de Gadgetzan... NOUS AVONS UN NOUVEAU CHAMPION !"

Jour 4 - Fortune, auberge et jeu de cartes

Alors que j'ai été sacré "Nouveau champion suprême de la Grande Arène de Gadgetzan", gobelin d'or vêtu me remet une bourse contenant une infinité de pièces d'or, me faisant rejoindre un cercle très fermé à Gadgetzan. Un cercle tellement fermé que même écrire son nom dans ce carnet m'est impossible.

De ce fait, je rencontre la personne la plus influente de la ville : le Maire Brouillecaboche. Il n'a pas l'air gentil, ni méchant. Juste obsédé par l'or, il recherche le profit partout où il peut être. Il me félicite quant à ma victoire d'hier et m'offre une place à la meilleure des tables privées de son auberge : "À cette table, tu y trouveras Genzo. Il a un projet qui révolutionnera tout Azeroth, va lui parler, je sens que cette affaire nous remplira les poches."

Je m'exécute et me rend à cette fameuse auberge. Je m'attends au pire. Cependant, en ouvrant les portes, quelle surprise ! L'endroit est parfait : l'ambiance est chaleureuse, des pyro-côtelettes partout, un barman tauren et même un maître brasseur pour les amateurs de breuvages alcoolisés.

Je ne m'attarde pas plus et m'assois à la table de Genzo, "le Requin", comme on l'appelle. "Assis", dit-il séchement. Je m'exécute et lui répond que je viens de la part du maire. Il se met à sourire et me parle finalement du projet révolutionnaire qu'il a en tête :

"Un jeu de cartes intuitif et complexe à la fois, un jeu de cartes qui fait oublier les guerres, un jeu de cartes qui fait partager la bonne humeur, la haine parfois, un jeu de cartes qui détend, un jeu de cartes qui ralliera tous les peuples, la Horde, l'Alliance, les Hommes, les Orcs, tout Azeroth ! - Et comment comptes-tu le nommer, ce jeu de cartes ?" lui demandais-je, intrigué.

"Hearthstone."

Le mot de la fin : J'ai conçu ce deck afin de raconter une histoire et non pour jouer. Ce deck n'est sûrement pas viable et même pas fun. En réalité, je n'ai même pas toutes les cartes pour le tester. C'est le premier deck que je poste ici, soyez indulgents haha. D'autres images sont à venir pour étoffer la description.

Bonne fête du voile d'hiver à tous !