Ode à Malfurion

Vers des terres plus pures où résonne ce son...

Il existait jadis une ancienne légende,

Une histoire millénaire, un récit de bataille.

Voici le chant de guerre : sanglantes représailles

Qui forgèrent cette ode comme aux dieux une offrande.

Le sang coulait à flot et la rage s'estompait ;

Tandis que s'affrontaient d'innombrables guerriers

L'un d'entre eux, comme beaucoup, était plein de regrets :

La mort lui susurrait : joins-moi, lâche ton épée,

Mais le vaillant garçon s'accrochait à la vie,

Jamais découragé, sans cesse il espérait,

Priant un dieu ingrat, son souffle l'ayant trahi,

Quand un ange apparut dans les cieux violets.

Aucun bruit ne troubla le silence qui régnait

Les cœurs eux-même avaient cessé de battre

L'ange effleura le coeur, meurtri mais plein de paix,

Du jeune homme apaisé dont la force semblait croître !

De ses paumes jaillirent la puisssance du feu,

Un rêve de splendeur, ou la mort à genoux ;

Dans un dernier sourire, l'ange partit, malicieux,

Le laissant victorieux, guerrier plein de courroux.

Et toi, jeune et fougueux aventurier sans peur,

L'esprit plein d'ambition que le destin parsème,

A écouter ce chant, tu te vois empereur

Comme si de ton passé c'était le requiem.

Voici donc le récit de ta bataille épique

Dont le destin farceur t'accorda la victoire

Au cœur du grand tournoi, où une fin magique

Humilia tes ennemis et propulsa ta gloire...

Première joute

Contre un puissant chasseur, tu ne sus riposter

Tout du moins c'est cela que les spectateurs crurent

Car malgré tes remparts, tu fus vite submergé

Jusqu'à l'instant ultime où fusèrent tes blessures.

Grâce une précieuse aide, tu peux temporiser,

Pour préparer la scène, enfin tu sors l'atout,

Qui te remet d'aplomb, après les coups portés,

Afin de lâcher l'ange, qui signe la fin de tout.

Seconde joute

Le mage, terrible mage, aux sorts bien trop crackés :

Tu devras prendre garde aux infâmes mécas,

Un souffle de colère pourra les décimer,

Tandis qu'avant la fin, un seul coup l'achèvera.

Troisième joute

La classe du voleur étant tellement infime,

Que j'éclate de rire quand j'entends "Valeera"

Tu la défonces sans peine, et elle te supplia,

C'était si pitoyable qu'elle n'a pas de rime. D'abord.

Quatrième joute

Guerrier impitoyable aux assauts incessants,

Au contrôle sans limite et au late de renom,

Vitesse est maître mot : pour sortir triomphant,

Balaye-le, mange un coup, et invoque tes démons !

Cinquième joute

Un prêtre ? Réellement ? C'est un vrai jeu d'enfant !

C'était, certes, sans compter sur la pioche absolue,

Ainsi que ses grosses bombes, fatales à nos titans,

Ne nous le cachons pas : le combat fut tendu !

Sixième joute

Il se fait un peu tard, tu es bien fatigué,

Tu choisis d'abréger en tentant un exploit :

Tes trois autres adversaires, tu en fais un triplé,

Et décimes leurs troupes dans le plus grand fracas.

Afin de triompher, tu pries ton ange gardien,

Il te dit : "regarde cette voûte céleste..."

Ainsi tu découvris une étoile au lointain

Qui brillait tellement qu'elle dilatait l'aether.

Aussitôt tu compris. Tu prias pour ce ciel

Et te changeas toi-même en un magnifique astre,

Tu scintillais, puissant.. Et te poussais des ailes !

Qui firent du combat pour les autres un désastre.

Ainsi s'achève ton histoire, Malfurion. Puisse ce chant de guerre résonner à travers l'éternité, et ton nom en écho retentir dans le coeur de tes guerriers.