Goya Cheat

Objectif du deck

Le deck cherche à jouer des créatures imposantes en rafale. S'il est vrai que la plupart des decks peuvent gérer une ou deux créatures avec une endurance de 8 et plus, cela leur demande une quantité considérable de ressources. Tôt ou tard, votre adversaire succombera à votre force brute.

Quelle main de départ veux-je garder?

En priorité, on voudra conserver un des cinq accélérateurs de mana (Innervation, Croissance sauvage ou Floraison de jade). Le deck peut survivre sans ces cartes, mais elles permettent un départ explosif. Ensuite, on souhaitera avoir un sort pour se défendre contre les créatures de début de partie (Racines vivantes, Colère, Rage farouche, Balayage). Racines vivantes en particulier est une carte très efficace en début de partie, surtout contre les decks de Mage et de Druide, car ils vont souvent préférer se débarrasser des tokens avec leur pouvoir héroïque. Ainsi, on gagne souvent un ou deux tours de tempo pour un simple petit mana. À ce stade, la troisième carte a peu d’importance. Il est généralement chouette d’essayer de conserver des cartes coûtant 4 cristaux et moins, les grosses brutes arriveront bien assez rapidement dans votre main.

Comment jouer le deck?

En début de partie, vous éliminez les petites créatures (endurance de 3 et moins) avec vos sorts. Cependant, ces petites créatures ne sont plus une menace dès que vous commencez à jouer vos serviteurs avec Provocation. Ainsi, il ne faut leur accorder qu’une petite importance et conserver, si possible, nos Rages farouches et nos Balayages pour les créatures ayant une endurance de 4 ou 6. On n’hésitera pas à attaquer les créatures ennemies tant que leur pouvoir d’attaque combiné est supérieur au nôtre ou suffisant pour tuer une de nos créatures les plus importantes (Ysera, Ragnaros, Y’Shaarj, Soggoth ou Thaurissan). À partir du moment où nous dominons le champ de bataille, on attaque le joueur et on lui laisse le soin de dépenser 2 ou 3 cartes pour venir à bout de nos créatures. On essaie de jouer une créature chaque tour. Nos créatures sont si énormes que les chances de toutes les perdre d’un seul coup sont très faibles puisqu’il n’y a que deux cartes capables de décimer toutes nos troupes (Aile de Mort, qui est très peu joué, et Ombreflamme, qui demandera quand même un investissement de 2 ou 3 cartes). La plupart du temps, notre adversaire devra régler individuellement chacun des problèmes que nous lui soumettons.

Et Madame Goya dans tout ça?

Le deck utilise plusieurs moyens pour réduire le coût de ses créatures ou pour les mettre directement en jeu. Ces mécaniques, combinées à notre accélération, nous assurent de dominer rapidement le champ de bataille, souvent dès le tour 4 ou 5. Barnes est la première carte qui nous permet de tricher un peu puisqu’il a de fortes chances d’invoquer une créature ayant un effet malgré sa forme de 1/1 (Sylvannas, Thaurissan, Ysera, Ragnaros, Y’Shaarj).

Cogneur médiocre est la deuxième carte qui nous permet de jouer des serviteurs à coût réduit. Il permet de stabiliser rapidement le champ de bataille contre les decks ayant des départs explosifs (comme les decks de pirates). À noter que ce deck contient 5 serviteurs avec Provocation, ce qui lui donne une très grande endurance contre les deck Aggro.

Visions lunaires est la troisième carte qui nous permet de tricher. Réduire le coût de 2 de nos créatures leurs permet souvent d’entrer directement dans notre curve. Ainsi, un Visions Lunaires au tour 5 peut garantir un Ragnaros ou un Protecteur Écorcefer au tour 6. Peu de decks sont capables de gérer ces cartes aussi tôt dans la partie.

Madame Goya est la quatrième carte qui nous permet de tricher. Sa cible de choix sera évidemment Barnes qu’elle adorerait remettre dans le deck pour qu’il puisse refaire son effet. Ceci dit, elle a aussi une synergie très intéressante avec les tokens de Floraison de Jade et de Racines vivantes puisque cela revient à échanger une 1/1 contre une 4/5 (au minimum) ou une 8/8 (au maximum). Enfin, elle peut être utilisée sur un protecteur qui a perdu presque tous ses points de vie. En le remplaçant par un serviteur en pleine santé, elle perturbe les plans de bataille de notre adversaire et elle peut ainsi donner un avantage important.

Y’Shaarj est la cinquième carte qui nous permet de tricher. Il n’est pas rare, à ce stade, que Y’Shaarj invoque un serviteur avec Provocation, comme un Protecteur Écorcefer, ce qui est idéal pour le protéger et nous assurer d’infliger des tranches de 10 points de dommage. Ses statistiques colossales en font une incroyable menace.

Ce deck est donc invincible?

Presque. Il a une excellente partie contre les decks du Lotus de Jade et des Dessoudeurs (qui représentent une partie importante de la méta) qui prévoient tous les deux avoir de grosses créatures qui évoluent avec la partie. Le problème ici, c’est qu’en trichant de la sorte, on les bat de vitesse à leur propre jeu et ils ne savent pas gérer nos énormes créatures.

Contre toute attente, ce deck a aussi une bonne partie contre les decks de pirates. Nos sorts, surtout Balayage, amènent la destruction au sein de leurs rangs. De plus, nos cinq créatures avec Provocation font une muraille que la plupart des decks de pirates ne savent pas franchir sans sacrifier une partie importante de leurs ressources.

Les decks de Burn sont un archétype qu’il peut être difficile de vaincre dépendamment du talent de notre adversaire. S’il commence à brûler nos créatures, nous pourrons le vaincre aisément puisqu’il va manquer de puissance avant que nous manquions de créatures. Ceci dit, le deck a peu de façons de résister à des sorts qui nous vise directement. Oui, nous avons bien un sort de guérison et notre pouvoir héroïque nous donne un peu d’armure, mais ce n’est pas toujours suffisant pour nous sauver. Ainsi, il faut vraiment offrir un maximum de créatures en pâture jusqu’à ce que notre adversaire réalise son erreur.

En ce qui concerne les decks de la Kabale, nous sommes généralement plus rapides et plus consistants qu’eux. Malgré tout, il faudra se méfier plus particulièrement des decks de Prêtre qui ont plusieurs moyens de gérer efficacement nos créatures (et même de se les approprier). Ces parties exigent une certaine prudence puisque la partie durera assurément longtemps. De plus, Idole Corbeau devient une carte clé ici, on essaiera d’en obtenir un Charpie pour gérer leur éventuelle « Win condition ». Plus que toutes les autres, ces parties exigent une certaine planification pour optimiser nos ressources. Autrement, les chances de victoire sont environ de 50/50.

La morale de l’histoire?

Consistance, consistance, consistance. Avec 12 cartes qui nous permettent d’accélérer ou de réduire le coût de nos créatures, nous avons toujours une solution à portée de main qui mettra notre adversaire dans l’embarras. Notre tempo est excellent et nos créatures constituent probablement l’armée la plus imposante de la métagame actuelle.

Frapper vite, frapper fort.