Citation de GarvielLokenJe n'ai pas bien compris. Surtout le passage où le narrateur parle de sa maison barricadée. Il fait soleil, il n'aère pas ? ^^
Une fois n'est pas coutume, je trouve que l'orthographe pèche un peu. Dommage.
Sinon, on ressent quand même une émotion se dégager du texte, que je n'arrive pas bien à définir : soit parce que c'est trop subtil pour moi, soit parce que tu n'as pas réussi à l'exprimer assez clairement.
Bonne continuation :)
Citation de ThraleOh, un nouveau récit, et bien comme dab j'aime bien la forme ( un peu similaire à la dernière fois, la définition du rêve avec l'enfant ... ). Comme dab agréable à lire, je dirai même plus, de plus en plus agréable à te lire. Contrairement à Garvie je n'ai même pas remarqué tes fautes d'orthographes, comme quoi tu en fais bien moins, comme si l'orthographe était le plus important, pff à nous les français on a l'orthographe la plus chiante ever, et il faut que ce soit parfait, sottises ...
Sinon j'ai trouvé ton texte dynamique, il est vrai qu'il dégage une émotion particulière, et bien j'ai choisi le mot dynamique, rythmé, ce qui permet de s'imprégner très rapidement dans celui-ci. Un style très similaire au précédent et franchement j'adhère ça fait un peu Fable de la fontaine, derrière chaque petit texte, il y a une morale qui se glisse derrière, mais elle nous laisse juge arbitre, elle ne nous impose pas le choix final, puisqu'à chaque fois tes fins se concluent par le contraire de l'histoire en quelque sorte, comme pour nous laisser penser, comme si le texte n'était qu'une feuille prête à tomber de l'arbre ... Mais lorsque on lit et on relit on pense savoir où est vraiment la morale, mais c'est assez philosophique, c'est assez complexe, je pourrais donner mon avis, mais ce ne serait pas un avis universel, juste mon avis, ce n'est pas nécessaire ... Bref encore une fois ses histoires sont top et pour plusieurs raisons.
1/ Elles sont pas trop longues : Contrairement aux Taa que j'aime bcp aussi, j'ai malheureusement arrêté de lire et n'ai jamais écrit là dessus ( au final la morale de mon histoire pouvait se tenir en une phrase voire en quelques mots, donc compliqué d'inventer une histoire avec ça ... ) et pourtant les gens sont talentueux, DarkSky et Trollandgob sont mes auteurs préférés avec toi bien sur cela va de soi ...
2/ Elles détendent : Tes 2 histoires sont assez relaxantes, on pourrait les lire en se posant 5 min et souffler ( c'est ce que je suis en train de faire ^^ ), mais ça je l'ai déjà plus ou moins bien expliqué.
3/ C'est du Iron : Donc c'est trop trop bien forcément !!
Voilà, bon du coup, j'adore le format et j'ai vraiment hâte de voir d'autres histoires si tu as l'intention d'en faire ... A bientôt.
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18 Avr 2018, 16:51Grade Émeraude
Moi je balaye. Le soleil sort de son hibernation pour retrouver son trône céleste printanier.
Moi je balaye ma terrasse. Tout y passe. Poussière, mousse, feuilles mortes voire morceaux de tuiles. Je ne travaille pas pour de l'argent de poche.
Il y en a qui travaillent. Des heures durant, ils travaillent dans des usines, des bureaux, dans leurs bureaux, sur un ordi. Mai ils travaillent pour quoi ?
Mon balai en main, moi je balaye. Je passe dans la rigole. Mes écouteurs à l'oreille. C'est agréable avec ce soleil. Ma pelle est posé sur le mur du garage. Elle attendra son heure. Mon chat me regarde passer le balai. Je ne travaille pas pour ma mère.
Il y en a qui travaillent. Des heures durant, ils travaillent pour améliorer un objet, pour inventer une chose, pour laisser les choses faire, pour faire un stream. Mais ils travaillent pour quoi ?
Moi dans tous les cas, je balaye. Mon chat se met dans l'ombre dans la table. Il se prépare à sauter sur un moineau. Je me casse le dos sur de la mousse récalcitrante dans la rigole. Elle à l'air de se taper le tampon de mon balai. Je ne travaille pas pour m'occuper.
Il y en a qui travaillent. Des heures durant, ils travaillent pour une courbe, un chiffre, des briques, des plaques, pour avaler du surplus. Mais ils travaillent pour quoi ?
Moi en tout état de cause, je balaye. Mon chat saute sur sa proie. Il essaie de jouer avec. Finit de rigoler, j'y vais avec ma crocs dans la rigole. La mousse s'envole de la rigole. La chute se termine sur le nez du chat. Je ne travaille pas parce que l'on me l'ordonne.
Il y en a qui eux travaillent. Des heures durant. Parce que leurs compte en banque leur en intime l'ordre. Au nom de la technique, au nom de l'innovation. Pour s'occuper, ne pas avoir à s'ennuyer. Pour pouvoir consommer, car là est leur unique intérêt.
Moi j'ai finit de balayer. Ma terrasse est propre et prête pour l'été. Au moins je pourrais y inviter des amis boire une bière. Le chat se retire la mousse du museau, laissant échapper le moineau. Je range mes fidèles outils, aussi vieux que moi, pour aller cherche au milieu de la poussière un transat. Un coup d'éponge suffira. Mon chat jette la mousse à l'eau et vient et saute sur moi. La maison est barricadée tel un blockhaus. Les volets fermés ne laissent qu'un infime rayon de lumière traverser la baraque. Mes lunettes de soleil au nez, le soleil et le moineau dans le viseur. Je contemple le soleil.
Dans le fond je me dis que c'est pas bien moral ce que j'ai fait. Après tous, si je n'avais pas d'amis, jamais j'aurais nettoyer la cour. Mais je me suis prit de cour par ma conscience. Elle me rappelle que si je n'avais pas d'ami, j'aurai jamais eu de cour tout court ! Puis c'est agréable de travailler sous le soleil. Platonique soleil.
Je les plains. Eux ne doivent pas savoir ce que c'est de travailler.