Citation de XelirachJe réserve Ragna light btw
Citation de kattealJ'ai commencé, voici le début, j'espère que dans l'univers de wow les rituels de nécromantie ne se font pas à partir de corps complets, au pire j'adapterai. ça devrait faire quelque chose comme à 4 à 6 pages environ (ça c'est une page pour situer), ah oui pas la peine de me dire que ça ressemble un peu à l'histoire de Peter Petigrow je m'en suis rendu compte après coup ^^.
Erwan marchait d'un pas hésitant, se retournant fréquemment à la recherche d'un éventuel traqueur, et pour cause ! Voilà une demi-journée qu'il s'était enfuit hors des murs de la ville et qu'il s'enfonçait entre les arbres de plus en plus resserrés...
*
La matinée avait pourtant été radieuse, les passants, ordinairement pressés avaient eu des regards pleins de joie et d'espoir... néanmoins Erwan avait déjà son objectif et il avait avancé ainsi au milieu de la foule de badauds, seul homme au regard fermé, songeur, calculateur. La bonne ambiance qui régnait au sein de la ville n'avait fait que le conforter dans son choix et il s'était résolu à mettre en œuvre immédiatement le plan qu'il avait échafaudé la veille.
En arrivant à l'académie de magie il avait troqué ses vêtements de ville contre un ensemble sobre. Il était constitué de fine bottines de cuir noir, d'un bas de soie sombre rehaussé d'une tunique de mage émeraude sur laquelle se greffait une cape nuit, celle-ci arborait fièrement l'insigne des mages de son académie, brodée d'un fil doré assorti au fin liseré de la cape. Il s'était ensuite dirigé vers la bibliothèque. Après avoir fureté dans les allées, il avait trouvé ce qu'il cherchait : un ouvrage de nécromancie. Sur la première de couverture on pouvait lire « à ne faire consulter que par des mages habilités », Erwan eu un petit sourire, habilité... ce mot n'avait de sens que pour des bureaucrates soupirait-il intérieurement, et pourtant, au fond de lui, il savait que non. Il entrepris de masquer l'ouvrage dans un pli de sa cape et de ressortir, l'air de rien, prétendant ne rien avoir trouvé qui corresponde à sa recherche, le bibliothécaire avait haussé les épaules et grommelé quelque chose quand Erwan eu quitté la pièce. Il n'eut alors plus qu'à prétexter une course pour sortir, il n'était que onze heures, le vol avait été facile, incroyablement facile...
*
Erwan regarda le ciel au travers de feuillages touffus, l'après-midi était déjà bien entamée, son départ remontait déjà à plus de six heure. Il décida de s'accorder une pause, après tout, aucun homme ne l'aurait suivi jusqu'ici, il était seul au milieu de nul part, rien ni personne ne pouvait le menacer. Il profita enfin pleinement du jour : les feuilles bruissaient et à ces bruissements se mêlaient la plainte du vent et le poids du ciel azur. Le cadre était beau, simplement. Erwan resta songeur, devait-il vraiment renoncer à ce en quoi il avait toujours cru ? La nécromancie était un chemin flou d'où on revenait rarement, mais il voulait enfin avoir l'impression d'être utile, en bien comme en mal, il voulait voir l'étendu de ce qu'il pouvait faire loin des murs mornes et des restrictions sévères de l'académie. Sans attendre il se saisi du livre caché dans un renfoncement de sa cape, il caressa doucement les pages : il avait réussi, son frère allait le rejoindre à nouveau.
Erwan décida d'attendre la nuit avant de passer à l'acte, profitant de ces quelques heures de plus pour bien s’imprégner du sort. Il n'en avait jamais vu de si complexe, cela ne lui faisait pas peur, après tout si les dieux l'avaient autoriser à arriver jusqu'ici c'était bien signe de leur approbation !
Au crépuscule, il décida de passer à l'acte : de sa poche, il tira l'orteil flétri de son frère, des gouttes de sueur roulèrent sur son front, le moignon pendait ridiculement, c'était la seule chose qu'on avait trouvé de lui après qu'il eu été carbonisé dans un bête incendie. Erwan déposa le morceau de chair humaine face à lui et se concentra. Il tremblait.
Le jeune homme renversa sa tête en arrière, il n'avait pas vu venir le torrent de remords dans lesquels la simple vue de l'orteil l'avait plongé. Cette fois ce furent des larmes qui roulèrent le long de ses joues, dessinant les arêtes fines de son visage, elles traçaient un sillon humide et se stoppaient au niveau de son bouc. De là, elles s'égouttaient une à une, terminant au milieu des brins d'herbes à ses pieds.
Le garçon se ressaisit, il observa une dernière fois le ciel maintenant orangé, il soupira et, se jurant de ne plus se perdre dan de telles considérations, pris une inspiration et débuta le rituel.
Citation de kattealmais non... personne a de pression à se mettre pour ça.
Citation de kattealPar contre y a-t-il un endroit pour poster? Parce que là on est 5 mais on sera probablement bientôt plus nombreux donc si on s'amuse à poster tous nos textes ici ça va vite faire 30 pages de commentaires et on s'y retrouvera pas.
Citation de ThraleEn tout cas l'histoire est très sympa, le poulet pirate va à l'abordage pour se prendre la tête la première sur un des canons du bateau. Avec une épée qui n'est qu'autre qu'une de ses deux ailes, il ne sait même pas distinguer bâbord et tribord le petit gallinacé, comment voulez-vous que je vous dise laquelle de ses ailes a été subitement tranchée par un cimeterre bien affûté ? Le bougre il croyait pouvoir trancher à la gorge ses rivaux, comme tout pirate qui se respecte. C'est plutôt lui qui s'est fait plumer, la fin ?? Ou est la fin ?? ( Ce commentaire n'est pas un résumé, lisez l'histoire bon sang )
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29 Nov 2016, 20:16Grade Bronze
Erwan marchait d'un pas hésitant, se retournant fréquemment à la recherche d'un éventuel traqueur, et pour cause ! Voilà une demi-journée qu'il s'était enfuit hors des murs de la ville et qu'il s'enfonçait entre les arbres de plus en plus resserrés...
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La matinée avait pourtant été radieuse, les passants, ordinairement pressés avaient eu des regards pleins de joie et d'espoir... néanmoins Erwan avait déjà son objectif et il avait avancé ainsi au milieu de la foule de badauds, seul homme au regard fermé, songeur, calculateur. La bonne ambiance qui régnait au sein de la ville n'avait fait que le conforter dans son choix et il s'était résolu à mettre en œuvre immédiatement le plan qu'il avait échafaudé la veille.
En arrivant à l'académie de magie il avait troqué ses vêtements de ville contre un ensemble sobre. Il était constitué de fine bottines de cuir noir, d'un bas de soie sombre rehaussé d'une tunique de mage émeraude sur laquelle se greffait une cape nuit, celle-ci arborait fièrement l'insigne des mages de son académie, brodée d'un fil doré assorti au fin liseré de la cape. Il s'était ensuite dirigé vers la bibliothèque. Après avoir fureté dans les allées, il avait trouvé ce qu'il cherchait : un ouvrage de nécromancie. Sur la première de couverture on pouvait lire « à ne faire consulter que par des mages habilités », Erwan eu un petit sourire, habilité... ce mot n'avait de sens que pour des bureaucrates soupirait-il intérieurement, et pourtant, au fond de lui, il savait que non. Il entrepris de masquer l'ouvrage dans un pli de sa cape et de ressortir, l'air de rien, prétendant ne rien avoir trouvé qui corresponde à sa recherche, le bibliothécaire avait haussé les épaules et grommelé quelque chose quand Erwan eu quitté la pièce. Il n'eut alors plus qu'à prétexter une course pour sortir, il n'était que onze heures, le vol avait été facile, incroyablement facile...
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Erwan regarda le ciel au travers de feuillages touffus, l'après-midi était déjà bien entamée, son départ remontait déjà à plus de six heure. Il décida de s'accorder une pause, après tout, aucun homme ne l'aurait suivi jusqu'ici, il était seul au milieu de nul part, rien ni personne ne pouvait le menacer. Il profita enfin pleinement du jour : les feuilles bruissaient et à ces bruissements se mêlaient la plainte du vent et le poids du ciel azur. Le cadre était beau, simplement. Erwan resta songeur, devait-il vraiment renoncer à ce en quoi il avait toujours cru ? La nécromancie était un chemin flou d'où on revenait rarement, mais il voulait enfin avoir l'impression d'être utile, en bien comme en mal, il voulait voir l'étendu de ce qu'il pouvait faire loin des murs mornes et des restrictions sévères de l'académie. Sans attendre il se saisi du livre caché dans un renfoncement de sa cape, il caressa doucement les pages : il avait réussi, son frère allait le rejoindre à nouveau.
Erwan décida d'attendre la nuit avant de passer à l'acte, profitant de ces quelques heures de plus pour bien s’imprégner du sort. Il n'en avait jamais vu de si complexe, cela ne lui faisait pas peur, après tout si les dieux l'avaient autoriser à arriver jusqu'ici c'était bien signe de leur approbation !
Au crépuscule, il décida de passer à l'acte : de sa poche, il tira l'orteil flétri de son frère, des gouttes de sueur roulèrent sur son front, le moignon pendait ridiculement, c'était la seule chose qu'on avait trouvé de lui après qu'il eu été carbonisé dans un bête incendie. Erwan déposa le morceau de chair humaine face à lui et se concentra. Il tremblait.
Le jeune homme renversa sa tête en arrière, il n'avait pas vu venir le torrent de remords dans lesquels la simple vue de l'orteil l'avait plongé. Cette fois ce furent des larmes qui roulèrent le long de ses joues, dessinant les arêtes fines de son visage, elles traçaient un sillon humide et se stoppaient au niveau de son bouc. De là, elles s'égouttaient une à une, terminant au milieu des brins d'herbes à ses pieds.
Le garçon se ressaisit, il observa une dernière fois le ciel maintenant orangé, il soupira et, se jurant de ne plus se perdre dan de telles considérations, pris une inspiration et débuta le rituel.