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La pêche aux moules est votre passion ? Parlons-en ici.

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Yeah, merci Dark ;)
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Au fait monsieur, ton histoire tu la termines quand ?

sifflote avec un air malin et fier de lui
Citation de IronOfdragoons
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Au fait monsieur, ton histoire tu la termines quand ?

sifflote avec un air malin et fier de lui


Elle est finie en fait, juste la flemme de publier ^^
Citation de DarkSkywalker
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Au fait monsieur, ton histoire tu la termines quand ?

sifflote avec un air malin et fier de lui


Elle est finie en fait, juste la flemme de publier ^^


Triste jeunesse...
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Au fait monsieur, ton histoire tu la termines quand ?

sifflote avec un air malin et fier de lui


Elle est finie en fait, juste la flemme de publier ^^


Triste jeunesse...


Plus honnetement, j ai encore la fin a paufiner et a corriger les fautes :)
Jidan
  • 748 message(s)
02 Avr 2017, 19:34
En parlant d'histoire fini, la prochaine histoire que je publie sera celle sur l'agent sally, je l'annonce!!
Sylvanas et le wild - Part. 2

Dans l'épisode précédent : Sylvanas venant d'apprendre qu'elle part du Standard pour le wild, elle rejoint un groupe de soutien, le Wild Anonymous Club, afin de surmonter au mieux cette épreuve.


« Bonjour à tous, aujourd'hui nous accueillons une nouvelle membre parmi nous...Sylvanas ! »
« Bonjour Sylvanas... » dirent de manière un peu molle, mais en cœur, l'ensemble des personnes assises en cercle.
« Sylvanas, je suis ton mentor, et celui de toutes les personnes de cette salle ! Je m'appelle Medivh ! » Dit-il d'un air joviale.
« Je sais parfaitement qui vous êtes, d'ailleurs qu'es ce que vous foutez là ? »
« Haha ! J'ai beaucoup de temps libre en ce moment, dit-il dans un grand sourire. Bien, avant de commencer, es ce que quelqu'un aimerait prendre la parole ? » demanda Medivh, recherchant immédiatement du coin de l’œil qui serait prêt à engager la conversation.
« Oui...je... j'aimerais dire quelques mots...SMORG ! »
« Ha non pas toi ! Je te l'ai déjà dit à la séance d'avant, tu n'as rien à faire ici Rexxar ! »
« Mais...je...je souffre moi aussi...SMORG ! »
« Haha je l'adore, non mon chou tu n'es pas parti du standard, mets toi ça dans le crâne bon sang ! »
« Mais personne ne veut jouer avec moi...SMORG ! » dit tristement Rexxar.
« Es-ce que c'est un toc le bruit qu'il fait à la fin de ses phrases ou bien.. ? » Chuchota Sylvanas à son voisin.
L'homme ne répondit rien, gardant son visage cloîtré sous sa capuche. Sylvanas s’interrogea sur sa timidité et décida d'être amicale.
« Je m'appelle Sylvanas. Comment vous appelez vous ? » demanda-t-elle.
« Mon nom ? Ça ne vous regarde pas ! »
« Vous êtes bien mystérieux... »
« Rexxar sort d'ici maintenant ! Allez, dégage ! » Cria Medivh.
Rexxar s'en alla d'un pas nonchalant.
« Bien ! HAHA ! Quelle histoire les amis ! N'oublions pas que je suis là pour vous soutenir ! HAHA ! Quelqu'un d'autre veut prendre la parole ? »
« Écoute moi bien sac à merde... »
« HAHA ! Avant de t'écouter, il faut que tu te présente, tu oublie à-cha-que-fois HAHA ! »
« Je m'appelle Mal'ganis et je... »
« Bonjour Mal'ganis... » en cœur.
« Putain ! Vous m'emmerdez à me couper la parole tout le temps bande de bouseux ! »
« HAHA ! Génial, merci pour ce partage ! »
« Merci Mal'ganis... » en cœur.
« Putain les cons... » annonça solennellement Mal'ganis.
Une main amicale vint à se poser sur l'épaule du démon.
« Es-ce que tu te sens mieux mon frère ? » Demanda Docteur Boom à Mal'ganis.
« Oui mon père, merci. Excusez-moi pour les quelques injures, mon père. »
« Hé ! Mais je vous connais vous ! Vous êtes docteur Boom !! » S'écria Sylvanas en bondissant de sa chaise.
« Ho ! Ho ! HAHA ! Elle est nouvelle. Notre père n'est plus docteur, juste notre père. HAHA ! »
« Vous foutez pas de ma gueule ! Je sais qu'il y est ! Je sais ce qu'il a fait ! »
Mal'ganis et les autres membres du Wild Anonymous Club commencèrent à s'emporter, à se lever devant les accusations de Sylvana. « WoW ! Doucement ! »
Sylvanas fut réellement étonnée de la réaction du groupe vis à vis de ses propos, elle avait pourtant connu personnellement le docteur et n'avait jamais oublié le mal qu'il avait commis. En plein étonnement et en pleine réflexion, elle ne remarqua pas la silhouette qui venait de se glisser derrière elle.
« HAA ! Lâchez-moi pervers ! »
« juste père suffira, mon enfant » rétorqua le père Boom d'un sourire tendre et innocent. « Tu sais Sylvanas, je ne suis plus le même homme. Quand certains m'ont annoncé que j'étais une des raisons pour lesquelles le standard avait été mis en place, je ne m'y attendais pas ! J'ai été choqué ! Tu sais, mon travail sur le terrain, tout ce que j'ai fait, ça partait d'une bonne volonté à la base ! »
« Vous avez fait exploser des gens ! »
« Tout de suite les grands mots ! HAHA »
« Non mon enfant, non ! Elle a raison ! C'est vrai, j'ai commis des crimes graves, des massacres, j'ai déshonoré la profession. Mais j'ai changé, Sylvanas. Regarde ! » Il commença à sortir 2 objets de forme arrondie de chacune des poches de son long manteau noir.
« Gaffe aux robombes ! » Sylvanas se précipita pour se cacher derrière son voisin à la capuche qui fut légèrement étonné par la réaction de Sylvanas.
« N'est pas peur, ce sont des melons. »
« Hein ? » s'étonna sylvana
« Oui, juste 2 gros melons bien juteux. »
« J'adore les melons » s'écria Mal'ganis. Le père Boom lui en tendit un, qu'il s'empressa de manger avec ses voisins. Boom tendit le second à Sylvanas, accompagné d'un grand sourire.

Sylvanas ne fut que trop rarement heureusement de retrouver l'air frais du dehors. La réunion avec le WAC (Wild Anonymous Club, mais WAC « envoie grave » selon Médivh) avait durée près d'une heure et les différents échanges qui ont été mené, l'ont épuisé. Finalement, elle n'avait pas vraiment pu raconter son histoire ou ce qu'elle pouvait ressentir vis à vis de ce changement dans sa vie. Avant de partir, elle se retourna une dernière fois afin de voir les membres du WAC autour de BOOM, essayant de lui retirer les bouts du melon qu'elle lui avait éclaté sur le visage. Elle souri légèrement et se fit la promesse de revenir. A défaut de pouvoir se confier, elle pouvait au moins se défouler sur les autres.
La jungle ne pardonne pas nos erreurs. Chaque empreinte au sol peut être un leurre. Comme nos vies.

Roi du marais Dred

Voilà, n'en parlez à personne (je sais que sur le fofo la discretion est pas top mais bon ^^)

Vos avis là dessus ? Pas finit. Et surtout si il y a des fautes signalez les.

La jungle ne pardonne pas nos erreurs. Chaque empreinte au sol peut être un leurre. Comme nos vies.

Le cratère de Un'Goro, un endroit remplit d'animaux préhistoriques. Mais je suis pas à la recherche de n'importe lequel. Dred, le Roi des marais. Mais cela ne réponds pas à la question du pourquoi je suis ici. Officiellement, un scientifique m'a fournit la prime pour sa capture. Mort ou vif. Il bloque toutes les expéditions en direction des marais. Mais en réalité, je cherche en partie la gloire, en partie la prime et une partie de moi-même. À chaque fois que je vise. Que je regarde dans le viseur. Que mon œil passe dans l’œilleton.

La flore est aussi dangereuse que la faune. Qu'elles soient carnivores ou empoisonnées, elles ne cherchent que votre mort. Mais si il n'y avait que ça. Les indigènes et les murlocs ont déjà emportés plusieurs expéditions à eux tous seuls. Mais j'ai vécu pire. Quand la pauvreté vous tient, vous acceptez tous. La chasse aux grosses bêtes, il me reste que ça. Et à chaque fois que je construit ma ligne de mire sur la cible, j'essaie de... Bof, n'y pensons plus, un coup de gnôle et ça passera.

Ces arbres sont d'une taille gigantesque. Les tours de Hurlevent à côté font pâles figures. Ils sont fait de fer. En tous cas, ceux qui ont essayé de les trancher y ont laissé leurs haches. Mais lui, il y arrive. Dred. Ces arbres au sol, déracinés, sont plus parlant que n'importe quelles empreintes.

On se pose souvent la question. Qui est le plus féroce, Krush ou Dred. Personne n'est arrivé à répondre à la question. Moi je ne m'y amuserai pas non plus. Quand je m'en serai une peau des deux. Les marais sont de l'autre côté du cratère. Dred y va pour se régénérer, comme le disent les intellos. Pour les moins érudits, cela veut dire s'accoupler. En tous cas, c'est moi qui me tapes les 100 bornes. C'est calme, trop calme. J'aime pas ça. Me tends. Allez un coup de gnôle, ça va me détendre. Je ressors la gourde du sac.

La nuit tombe petit à petit. Je décide d'installer ma tente prêt d'un ruisseau. Je me rappelle alors d'un proverbe, que j'avais appris il y a deçà plusieurs années. L'eau est source de toute vie, si vous contrôlez l'eau, vous contrôlez tous ce qui dépend d'elle. Je vais me contenter de la surveillez.
Je place la tente un peu plus haut, derrière une fougère. De deux mètres. Je récupère quelques brindilles pour le feu. Je sors mes rations du sac. Je chasserai plus tard. Profitons de ce que l'homme a su faire de mieux. Je crois. Le temps que ça cuise, j'astique mes fusils. Si l'un est tromblon, deux balles pour deux canons, il ne me sera d'aucune utilité mis à part en baroud d'honneur. Une pour lui, une pour moi. Mais l'autre, c'est le meilleur fusil de précision de tous Azeroth. J'en ai vécu avec lui. J'ai le même depuis toujours. Tiens c'est cuit. De la viande cuite en plein cratère de Un'goro, douce ironie non ? Royaume de la viande fraîche. J'aperçois quelques tricératops au loin, mais rien de plus menaçant. Je file bien vite sous la couette. Les nuits sont fraîches. Et le sommeil, arrive bien... vite...

Quelques années plus tôt

Le bruit des bottes. Le bruit cadencé de la marche au pas. Presque une mélodie. En file indienne. Deux par deux. Un cavalier remonte cette chenille immense. Ce flot inexorable. Et ce met à crier « Écoutez-moi bien bandes de sacs à merde, à cette vitesse là, vous êtes bon pour dormir à la belle étoile, et tant pis pour vos tronches de princesses si vous tombez sur une escarmouche orc ! Alors on se bouge le cul ici ! »
Reste poli. C'est ça l'armée. Que vous soyez à Hurlevent ou ailleurs, quelles que soient les idéaux que votre patrie défend, ça reste un monde de brutes. Dirigés par des officiers, enfin des seigneurs qui nous voient, quand nous sommes armées, nous le peuple, comme une menace à mater. Et à dresser. Mais on leur utile, on meurt pour leurs jolies minois. On nettoie les villages au alentour de Orgrimmar. La postérité, pour la trouver, faut allez du côté de l'armée de Varian. Nous, on sera oublié par l'histoire. C'est beau hein, on fera des poèmes épiques sur la bravoure du roi et tutti quanti. Nous, on reste là à bouffer la merde du sol, à traîner les pieds dans cet océan de boue.
« Dis Dom, il nous veut quoi cet officier ? Si il veut aller au camp qu'il y aille non ?
- Bah, faut bien qu'il gueule un peu dans la journée.
- Facile quand on est à cheval. Au faite fais gaffe, ton fusil risque de tomber. Je te le remets.
- Une fois là-bas, tu m'aides à nettoyer mes lunettes de visées. Elles seront crasses après ça.
- T'inquiète pas. »
C'est un brave type ce Oscar. On fait partie d'un des rares duo de l'unité intacte. Court pas les rues.
On est le 8ème bataillon de tireur d'élite. Le seul. On était 50 gars, commandé par un colonel gobelin, un des rares de cet armée conservatrice, un type génial. Un père pour tous les gosses qu'on était. Perdue, qui ne savaient même pas marché au pas. Protecteur, il savait être dur et doux quand il le fallait. Quand y avait des rixes avec d'autres unités, il nous défendait toujours face à la hiérarchie. Il avait pas peur de ces culs herbeux, comme il les appelait. Il est mort en nous protégeant. Dans une escarmouche. Il a pas eu la médaille de l'honneur. On a fait une pétition mais bon, que voulez-vous. On est plus que 8. Sur 50. Quatre fusils, quatre jumelles. Mort dans une guerre qui les dépassent. Pour un jolie minois de Dalaran ? C'est moi qui les dirigent maintenant. Tous, à part Oscar, des nouveaux, pour remplacer les pertes. Des gosses à peine sortis de leur adolescence. Mais je les protégerai, les entraînerai, comme le colonel l'a fait. Pour lui.


Soudain, un bruit retentit. Qu'est-ce donc ? Je sais pas. Le sol tremble et un rugissement sauvage se fait entendre. Le son se rapproche. Je me réveille en sursaut. J'attrape mon tromblon. Il est là. Pas loin. Il y a un fourré juste à côté. Je me précipite dedans. Je fais même pas dépasser mon orteil.
Le bruit des pas se rapproche. Je jurerai de l'entendre respirer. Une forme se dessine, sous le couvert de la lumière du soleil matinale. Filtrée à travers les arbres elle faisait apparaître un animal, baigné, paradoxalement, un diablosaure, massif. Ses membres postérieures font la taille de poutre. Sa gueule massive laissait paraître sa dentition fournie. Il s'approche du ruisseau. Il se rapproche. Son odeur est infect. Il est à portée. Mais ce n'est pas lui. Beau bestiau certes. Mais pas lui. Mais je ne dois pas bouger d'un poil. Tant que le vent ne vient pas dans mon dos. Il ne doit pas me sentir... Merde le vent tourne ! Et ce gros plein de soupe commence à comprendre l'entourloupe. Je file de buisson, je sprint vers cette vieille souche. Je ne prends pas la peine de regarder si il me suit ou pas. J'en suis convaincu. J'entends le bruit de ses pas. Je me faufile à l'intérieure. Le but est qu'il se rapproche assez pour que mon vieux tromblon soit efficace. D'un coup il écrase de sa patte une partie de la souche qui vole en éclat. Il m'érafle de peu. Je sors la tête et décharge une volée en plein dans la tronche. Les balles ricochent. Merde, va me falloir des balles explosives. Bien ma veine elles sont dans mes boîtes de munitions. Plus qu'un choix. Se foutre à l'eau. J'y cours. Il perdra mon odeur et ma trace. Dû moins je l'espère. Je repart vers le ruisseau. Je fonce comme si le diable me poursuivais. D'un côté, effectivement, je ne suis pas loin de me faire poursuivre par le diable.
Je saute à l'eau, tête la première. Je me laisse emporter par le courant. Il est trop fort pour que je puisse lutter de toute façon. Faut pas que je tombe sur un murloc. J'y pense que maintenant aussi.
Au bout de quelques mètres, j'arrive à m'accrocher à un rocher. Je me cache derrière non sans peine.
J'entends son rugissement. De la colère est en lui là. Non, il ne m'aura pas en casse croûte. Je me retourne pour le voir. Il déguerpit. Tant mieux. Je lutte pour nager jusqu'à la berge. Je m'allonge par terre. Une vraie carpette. Je me relève difficilement. Je me traîne jusqu'au campement. Je rallume mon feu pour sécher mes vêtements. Avec cette humidité, je risque de tomber malade. Et manger un petit déjeuner. Rien de tel. Et je termine déjà ma gourde de gnôle. Va falloir que j'en fasse sur le trajet. Bah tous les chemins mènent aux rhums !

Je reprends ma route en milieu de matinée. Comme il se doit au printemps la nature se réveille. Les raptors se font la cour au loin, les plantes se font butiner et moi je suis seul dans cette jungle. À chercher un animal dont la gueule fait ma taille. Enfin, ce sont nos intellectuels qui l'affirment. Moi je pense qu'il fait simplement la taille du Roi Krush. J'entends des bruits. Des bruits de pas. Et une détonation. Un bouton de fleur qui rougit. Rouge sang. Ma gnôle ? Où est-elle ? Je sens dans mon cou quelque chose. Une fléchette. Je m'écroule.

Je m'écroule le long d'un arbre. Fatigué. Cette marche à la mort m'a exténué. Enfin la pause. Combien de temps avant l'objectif ? Très bonne question, déplions cette foutue carte tient.
« Une gorgée Dom ?
- Tu sais que je ne bois pas.
- Ça rend le bras sûr aussi.
- Suffit de concentration. Va nettoyer les lunettes plutôt feignasse.
- Allez, pour Hurlevent. »
J'adore comment il se fout de la tronche des officiers. Bon, je regarde cette foutue carte. Apparemment, on l'atteindra demain. On va camper ici de toute façon. On va devoir monter le camp en deux-deux. Allez, je vais aider à monter les tentes.
À la tombée de la nuit le camp est enfin finit. À la lueur des lanternes, je me faufile entre les baraquements pour rejoindre le QG. C'est assez drôle de se dire qu'on est détesté, nous les tireurs d'élite alors qu'ils ont besoin de nous en permanence. Et moins drôle quand on se rend compte que cela explique nos pertes.
« Bon Monsieur, c'est notre dernière mission techniquement. Il suffit de nettoyer cette dernière place puis on sera bon. La Horde de ce Garrosh sera anéanti peu après avec la chute de Orgrimmar. Et nous on aura finit les dernières poches de résistances. Ce village a été envahit il y a deux mois. Ça risque d'être un combat urbain. Heureusement, la place centrale est assez large pour permettre à la cavalerie de se déployer et à nos fantassins de se mettre en parfait ordre de bataille. On force en seul point. La percée devra être vite décisive.
- Tous en seul point c'est pas dangereux ? Dit le chef du 54ème régiment.
- Ne vous inquiétez pas soldat. La stratégie est notre domaine ! Rétorque le général. »
Quel imbécile. On appelle ça de la tactique. La stratégie qu'on emploie, on appelle ça la terre brûlée.
Il continue de déblatérer ces insignifiants détails. Aussi utiles que savoir que les écureuils mangent des noix.
« Colonel Enfield, quel est le plan de bataille de votre unité ?
- Je sais pas. On prend quelques types avec nous, on prend possession de bâtiments puis on vous fait l'appuie-feu qu'on vous doit.
- C'est pas un plan ça.
- Non c'est mon ordre de bataille. L'improvisation.
- Bien vous vous plaindrez pas si vous vous perdez sur le champ de bataille.
- Dur de se perdre, faut juste prendre le chemin inverse de l'ambulance. »
Il me jeta un regard noir. J'adore quand il fait cette tête. Je sais que j'ai gagné fasse à cette tête de mule. Être idiot et sans cœur va. La réunion se termine. Chacun rentre ce coucher. Moi aussi.

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