Citation de IronOfdragoonsbizarre de voir brouillecaboche défendre la ville ^^ et mille-cinq cent hommes est un nombre un peu élevé non ^^ pour une organisation secrète ^^ En soit l'idée est bonne je n'ai rien à redire.
Citation de Un narrateur externeVous avez peur la nuit, vous avez peur de voir vos cauchemars les plus horribles prendre vie ? Eh bien lisez donc ceci.
Citation de Marwill123Vraiment cool toutes ces histoires!
J'aimerais bien en faire une moi-aussi, est-ce que c'est libre à tout le monde?
Si non: Je me contenterai de lire :)
Si oui: Est-ce que ça doit être cohérent aux histoires déjà écrites et au lore de Warcraft ou je peux y aller un peu comme je veux?
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28 Fév 2017, 22:37Grade Émeraude
Je rentrais juste du dojo, il était pas plus tard que 19h. Dès que je franchis la porte de la maison, je sentis une atmosphère pesante. À côté de l'entrée, se trouvait la cuisine. Ma mère et ma sœurr préparaient le repas du soir.
« Hariken, viens ici. J'aimerai te parler.
- Tous de suite père. »
Toute ma vie je me rappellerai de ce moment, où je monta cet escalier. Il se tenait droit face à la fenêtre. Il me faisait dos, le regard vers l'infini de la nuit. Il y avait trois valises. Vides.
« Hariken, tu te souviens pourquoi je t'ai toujours entraîné ?
- Pour pouvoir défendre les miens quand il le fallait.
- C'est aujourd'hui. Je n'en ai pas parlé à ta mère et sœur. Je reste ici. Mon devoir est ici. Protège-les. Et pense aussi à Aya. Je me suis entendu avec Hodaren. Vous irez chez la grand-mère d'Aya, madame Goya. Courez-y.
- Papa.
- Je le sais déjà. Va ! »
Je descendis à la cuisine, avec ce fardeau. À la vue des valises, ma mère comprit, et ma sœur emboîta le pas. En cinq minutes, valises bouclées. Quand nous quittâmes la maison, je me retourna une dernière fois vers mon chez moi. La dernière fois que je vis mon père vivant. Nous sommes passé devant chez Hodaren, mais les Dessoudeurs nous ont devancé. Pauvre Aya, je me disais. Tant pis, je décide qu'il faut mieux sauver nos peaux plutôt que de les rejoindre six pieds sous terres.
Après une course effrénée, on arrive chez madame Goya. Une charmante p'tite bicoque au fond du quartier pandaren, qui n'affiche pas pignon sur rue.
« Entrés vite, ils ne sont pas encore passés ici ! »
Une fois à l'intérieure, on put découvrir une décoration horrible. Bon, ça ce n'est que mon avis, et je ne l'ai pas partagé. Mais j'en pense pas moins. D'un autre côté, elle avait un jardin sympathique pour arrière-cour donc moi, si je peux m'y entraîner au sabre là-bas, je peux passer l'éponge sur la décoration abominable. Mais mince quoi, de la peinture mauve et des meubles marron dans une même pièce c'est une faute de goût majeure !
« Où-est ma petite-fille ?
- Les Dessoudeurs sont arrivés avant nous. Désolé mais nous n'avions pas l'envie de les rejoindre pour les recherches.
- Il faut la retrouver !
- Demain, reprit ma mère. Elle débrouillarde, elle saura s'en sortir.
- J'espère bien.
- Rassurez-vous, 'dame Goya.
- Hariken, je ne t'autorise pas encore à me tutoyer.
- Vu comment vont les choses, je crois qu'on est partit pour. Vous me voyez vous vouvoyer pendant 4 ans ?
- Tu me vois te tutoyer pendant 4 ans ? Bon, allez vous reposez, on recherchera Aya demain. »
Cette nuit, je ne puis fermé l’œil. Je pensais non seulement à cette situation dans laquelle on était, à mon père, que maintenant je devais défendre ma famille et que Aya risquait sa peau à ne pas être revenue.
Le lendemain ne fut pas vraiment de tout repos. Avec une carte on essayait de deviner le lieu où Aya aurait pu se cacher. Cela ne fut pas facile à déterminer. Tant de cachettes possibles. Gadgetzan est assez grande, pour qui sait l'apprivoiser.
« Je dirais le musée, c'est pour moi le seul lieu où elle aurait put se cacher.
- Mais les Dessoudeurs y ont prit position. Je dois le répéter combien de fois ?
- Hodaren lui a toujours conseillé de s'y réfugier en cas de pépin.
- C'est allez dans la gueule du loup en expresse là.
- Réfléchit fréro, tu l'as dit toi même, elle peut être nulle part ailleurs. Donc autant y aller faire un tour.
- J'y crois pas désolé.
- Ma petite-fille est là bas ! Un point c'est tous.
- Bon, alea jacta est.
- On ne jure pas dans cette maison. »
Je monte faire mes affaires. La nuit sera longue. Je perçois Dame Goya venir dans ma chambre. Le pas de quelqu'un en dit long sur sa personne. Elle a un pas dur et silencieux. Toute sa personnalité. Mais sa voix laisse sentir un fond de bonté qu'elle cache. Ce qui dans ce monde de brute, n'est pas étonnant.
« Hariken, je dois te parler.
- Sans blague.
- Ton cynisme te perdra, 'fin bon, tu le sais comme moi, si on veut qu'Aya survive, elle doit reprendre en main la mafia.
- Et si elle ne souhaite pas finir dans un caniveau comme ses parents et mon père ?
- Tu dois la raisonner. Elle n'écouteras que toi. Vous avez grandit ensemble, tu as 18 ans. Elle t'écoutera.
- Je verrai. »
Bon au temps y faire un tour à ce fameux musée. Je suis partit de nuit, pour ne pas me faire repérer par les patrouilles. Elles parcourent tous le quartier pandaren. Les têtes de la mafia pandaren ont été coupées. Elle n'a rien a voir avec aujourd'hui. Si les Dessoudeurs sont organisés avec leur très stricte hiérarchie, que Kazakhus fait encore du porte à porte le dimanche, la mafia pandaren elle, c'est une sorte d'association. Mon père et Hodaren faisaient office de « chefs », les assemblées générales, elles, votaient la marche à suivre. La mort des ces têtes a détruit l'ensemble. N'importe qui d'assez malin et opportuniste pouvait reprendre à son compte l'organisation. Mais en attendant, là c'est le bordel. Et je fonce dedans tête baissée. Voyageant de toit en toit, j'arrive assez vite au musée. Du haut de mon perchoir, j'effectue un repérage. Quelle est la meilleur entrée ? D'habitude je serais d'avis de dire que la porte principale est la meilleure mais pour le coup, une fenêtre en hauteur fera l'affaire. J'en trouve une. Je descends via une gouttière pour... en reprendre une. Mais au moment je m'apprête à escalader, j'entends des pas. Je me cache dans une poubelle. Oui c'est pas très glamour.
« Et merde, j'en ai ma claque de patrouiller ici. C'est bon quoi, j'suis d'avis qu'on les dézinguent tous puis basta. Puis cette Aya, qu'est-ce qu'on en a faire ?
- Pourquoi faire, pour y revenir et remettre de l'ordre ? Au temps laisser l'autre gros de... merde j'ai oublié son nom.
- Chosokabe ?
- Ouais, il lèche les pieds de Han'Cho. Il est à notre botte, son pouvoir vient de nous. Il lui reste plus qu'a s'imposer face à ses confrères, puis on devient les maîtres de la ville, on va pouvoir faire chanter comme on veut le Maire Brouillecaboche et Beardo. On aura de quoi foutre la ville à feu et à sang. Et c'est pour ça qu'on doit la retrouver, si la fille de Hodaren est encore en vit, avec l'aura de son père, elle risque de rallier le conseil pandaren à sa cause, et je pense pas qu'elle nous sera reconnaissante pour sa promotion. Puis marcher pour marcher, tant que je suis payé, ça me va.
- Plus qu'a espérer que tous ce passe bien. »
Ils se sont éloignés. Mis à part ce cours de stratégie politique, je comprends pourquoi papa nous a toujours caché du monde moi et ma sœur et ensuite pourquoi ils cherchent Aya. Ce n'est qu'une question de temps. Je file monter ma gouttière. Heureusement, la fenêtre peut s'ouvrir de l'extérieur. Comme quoi, Hodaren avait prévu son coup. Une échelle de service est posée un peu plus loin. Je saute pour la récupérer. Pile poil. Bon après j'avais pas le choix, sinon je m'écrasais comme une merde en bas donc bon. Une fois en bas, je commence mes recherches. J'essaie de me remémorer toutes les cachettes possibles. Environ une trentaine. Bon bah j'en ai pour toute la nuit si j'ai pas bol. Encore des pas ! Cette fois-ci, pas le temps de ce cacher. Je sors mon sabre. Je vois l'ombre, elle se rapproche, la vie ou la mort ! Ah non, c'est qu'un poulet. Mais que fout un poulet ici ? Oui, je me pose ce genre de question. Bon par contre cette fois, si je suis sain d'esprit, là c'est une personne qui vient vers moi. Mais elle parle cette ombre.
« Ne vous approchez pas ! J'ai eu un excellent professeur d'escrime !
- Le manche à balai n'est pas crédible sache-le.
- Hariken ! »
Elle me saute dessus, heureuse de quoi ? Sûrement de retrouver un visage amicale parmi cette foule hostile. De trouver du réconfort, elle qui a sûrement vue ses parents mourir sous les balles de Han'Cho. Son vêtement était trempé. De sueur, mais aussi de larmes. Je l'ai prise dans mes bras.
« Ne m'abandonne plus jamais. Promet-le.
- Plus jamais Aya. Je te le promet. Allez viens, ta grand-mère nous attends. »
Elle avait des cernes pas possible. Elle tenait debout avec peine. Cela doit faire quelques nuits qu'elle n'a pas dormit. Je la prends sur mon dos. Elle pèse pas lourd. Elle s'endort aussi tôt. Que j'adorerai dormir comme elle. Allez en route.
On marcha de cette manière durant une bonne demi-heure. La maison de Goya était à quelques rues de là. Mais
« ALERTE ! INTRUS EN VUE !
- Butez-le ! »
Là apparût Phalanges, un des seconds de Ha n'Cho, une brutasse énervé. Je sais pertinemment que ses poings seront pour ma tronche et Aya. D'ailleurs, elle se réveille en sursaut.
« Aya, file chez Goya, maintenant !
- Mais ?
- Pose pas de question, ils veulent ta peau, je les retient, ne te retourne pas, court !
- Ok. »
Pour une fois elle pose pas de questions ou de mais. Je suis fière d'elle. Quatre types m'arrive dessus. Je vais devoir faire des cabrioles. J'effectue un salto aérien. Juste pour la classe. J’atterris derrière eux, je plante le plus à gauche, je donne un énorme pain à son voisin. J’agrippe le flingue de mon macchabée, je tire sur les deux autres. Et j'achève le dernier. Trois secondes. Je suis rouillé. Une détonation retentit, et une balle me traverse l'épaule. Une deuxième détonation, deux côtes qui partent en lambeau. Je m'effondre par terre.
« Je l'ai eu patron.
- Bien mon pote. Banana split pour tous le monde.
- OUAIS ! »
Je me vide de mon sang peu à peu.
« Euh, boss, c'est normale des cailloux qui bougent ?
- Euh ? Bonne question. Détruisez moi ça ! »
Quels cailloux ? Oh non, elle m'a désobéit, je vais te la corriger aux petits oignons. Enfin bon, pour l'instant elle me sauve la vie.
« C'est indestructible, on se tire ?
- C'est moi qui donne les ordres ! TIREZ-VOUS ! »
J'aperçois un golem, qui me prends dans ses bras. Mais, je m'évanouis... trop de sang... perte connaissance...
Je capte à peine le son de la voix d'Aya, avant de tomber dans les pommes de façon définitive.
« T'en est où là ?
- À mon agonie.
- Si loin ? Eh ben tu chômes pas.
- Papa !
- Viens ici mon ange ! »