[TAA] La Taverne des Auteurs Amateurs [TAA]

La pêche aux moules est votre passion ? Parlons-en ici.

Citation de DarkSkywalkerBonjour maloren, euh Kel thuzad...

P.S mais ou est ton dragon Saphiron ? :'(


Tu l'as vu ?
Note : l'histoire qui sera proposé n'a aucun lien avec la précédente, car le projet date de novembre dernier



Préface

Cette histoire, comme tous celles des habitants de cette ville, est à la fois affreuse, magique, mélodieuse et tragique. L'histoire de Hariken est, pour donner une image, l'histoire d'un sicilien marseillais. Partit jeune de son pays natal, découvrant une ville qui allait, malgré la violence omniprésente, devenir son chez lui. Entouré de ces personnages que sont les patrons mafieux, les autorités légales qui trempent dans le crime, de la police déchiré entre le crime et le respect de ses fonctions et le petit peuple. Qui subit ce que les italiens nomment l'omerta et le pizzo. Soit la loi du silence et le racket. Ces gens qui survivent, tentés par le crime et l'argent facile ne sont pas plus a blamés que Brouillecaboche. La mafia, tel un virus, contamine les êtres malades comme un ver dévore une pomme. Elle n'en sort que quand le fruit est vidé. Aujourd'hui, combien de jeunes meurent trouées comme des passoires. Et combien continue cette voie ? Aujourd'hui, la populace condamne ces ères qui peinent à survivre. Ces histoires individuelles ne sont pas à prendre seul, mais à rajouter une à une sur cette fresque immense qui représente leur quotidien. Comme à Gadgetzan, ces gens vivent de rien. Hariken se garde bien de juger, il sait bien qu'on a pas tous le choix. Il sait aussi que le monde les a oubliés. Comme nous oublions bien vite Peppino Impastato, Alberto dalla Chiesa, Falcone et Borsellino. Prenons le temps de réfléchir et d'arrêter de voir le monde de façon aussi manichéenne. La vérité n'existe pas. Seul existe la réalité et elle est souvent dure à avaler.

Extrait d'un rapport officieux de Hurlevent sur Gadgetzan.

Officier de renseignement de sa Majesté, Lieutenant Debiccard

Monsieur, il est de mon devoir de vous informer de la situation dans la ville portuaire de Gadgeztan.
La ville gobeline, est en proie à la détresse. Trois gangs ont fait apparition depuis mon dernier rapport. Chaque gang dirige un pan de la ville. Si ils s'alliaient, ils pourraient être les rois du monde. Heureusement […] ils se détestent trop. […] je peux dans la situation actuelle, faire en sorte que la ville soit sous notre botte indirectement. La Hurletzan pourrait nous rapporter gros comme je l'ai indiqué dans mon dernier rapport. Nous pourrions, en attisant les flammes entre les gangs, créent un chaos ambiant. Je propose d'envoyer un bataillon spécial, qui une fois sur place avec votre […] pourrait détruire des infrastructures, vendre des armes, […] Pour ce qui est des autorités locales, nous pouvons acheter leur silence et leurs services. Croyez moi, cela ne saurait être inutile. Nous savons que la guerre contre les démons approchent, et que nous avons besoin d'argent. Pour armer et reconstruire après la guerre. Alors […] qu'en pensez-vous ? Attends votre réponse.

Réponse impériale de Hurlevent

Dauphin légitime du royaume de Hurlevent, Anduin Wrynn.

Cher Lieutenant, après délibération avec le conseil, le Roi Varian accepte votre proposition. Par contre nous souhaitons la discrétion la plus totale. Si le monde découvre ceci, nous risquons une guerre totale. L'opération Hurletzan est enclenché. Vos crédits sont illimités. Mais sachez que Hurlevent ne vous fournira aucune couverture en cas d'échec. Si vous êtes prit, tachez de finir dans un caniveau.
L'histoire est intéressante, on sent bien que ce sont des messages qui sont censés rester secret. Néanmoins je trouve que tu pourrais accentuer l'aspect protocolaire, pour ainsi donner un air encore plus sérieux à ton récit. Mais ton travail reste toujours autant admirable, bravo.
Cet aprèm je donne une partie de l'histoire en lien avec cette préface
L’Assassin du Lotus

Chapitre 1

Ma mère m'a dit un jour qu'on oublie jamais le soleil de Pandarie. Moi je n'ai jamais réussi à m'en rappeler. J'avais 4 ans. Paysans heureux. Période malheureuse. De notre coin de paradis perdue, loin du monde, tous semblaient tranquille. Et pourtant. Quelques mauvaises récoltes, et nous voilà des crèves-la-faim. Mon père se décida de partir ailleurs. Selon lui, il fallait partir ailleurs, se trouver un nouveau chez nous. Il décida de s'en aller en éclaireur, pour chercher et trouver un endroit pour vivre, puis s'installer pour ensuite nous faire parvenir l'argent nécessaire et tutti quanti. Il partit avec un ami, Hodaren Patte-Noire. Je ne le savais pas encore, mais mon histoire venait de basculer.
Et là, elle commence.
Je m'appelle Hariken Naito Dos Blanc. Mon père Senso, s'est marié avec ma mère Hendarai. Ma petite sœur Yoshi, avait à cette époque 2 ans. Je veillait sur elle. Jour et nuit. C'était mon devoir disait mon père. On s'appelle les Dos Blanc, mais je suis le seul de la famille à ne pas avoir cette fameuse couleur. Quelle était ce présage ? Un arrière grand-père n'aurait pas eu lui aussi le dos blanc. Il avait par le passé accompli une tâche. Mais la poussière du temps a eu raison de son histoire.
Pour le jour de mes 6 ans, nous reçûmes une lettre de mon père. L'argent pour la traverser et la destination : Gadgetzan. La traversée fut horrible. Les gobelins sont tous sauf des navigateurs habiles mais nous arrivâmes quand même à destination. Une communauté pandaren c'était installée dans la ville. Mon père à réussi a se faire embaucher à l’hôtel des ventes de la ville. Hodaren réussit lui à se faire embaucher au musée de la ville comme gardien. En arrivant mon père nous montra notre nouvelle maison. Elle n'était guère loin de celle des Patte-noire. Oui « des » Patte-noire. Il c'est mariée ici et eu une petite fille. Elle avait l'âge de ma sœur. Soit 4 ans. Sa grand-mère lui apprit certains tour de magie, dont un qui est aujourd'hui le plus craint de tous. Dans cette ville. Mon père se dit que l'escrime ne me ferait pas de mal. Il avait interpréter ce fameux dos noir. Pour lui, je porte la couleur de l'obscurité. Ninja sera ma profession selon lui.
En même temps que mon apprentissage, nos deux familles allaient connaître une ascension incroyable. Mon père devint secrétaire général de l'hôtel des ventes, soit le numéro deux, derrière le commissaire-priseur Beardo. Et Hodaren remplaça le directeur du musée partit en retraite. Les années bonheur commence. Nos deux familles ont grimpé ensemble. Se sont entraidées jusqu'au bout. Nos mangions souvent ensemble. Ces dîners étaient bien souvent agrémentées d'un duel. Rien de bien méchant. Cela se passait dans le jardin, c'était ma maîtrise de l'escrime, ma furtivité contre sa capacité à créer des choses. Je parle d'Aya bien évidemment. Si ces créatures, qu'on appelait déjà golems, du haut des ses 6 ans ne m'effraient guère, à partir de 14 ans, elle rendait plus que coup sur coup.
J'avais 18 ans, notre vie était si paisible. Que pouvait-il nous arriver ?
« Hariken, je crois que Asatsuyu veut te voir !
- Et qu'il vienne voyons ! Depuis quand je lui refuse quelque chose ?
- Tu es con, ria-telle, que fais-tu ?
- J'écris mon histoire voyons !
- Tu m'oublies pas, s'approchant de mon épaule avec un sourire aussi fin que sa personne.
- Pourquoi je devrais ?
- Allez viens il te réclame.
- Ok »
Sympathique ^^. En effet, ça contredit un peu mon histoire, mais je pense que ce limiter à une seule version de la vie d'Aya serait stupide, car le personnage regorge de potentiel. Je compte retravailler l'histoire de Shaku (tout en restant sur ma time-line ou Aya s'est fait élevée par kazakus), pour rendre l'histoire un peu plus complète, et développer plus sur la vie de tout les jours à la kabale, à la place d'utiliser une grosse ellipse pour venir directement à la révélation de Shaku.
je compte en balancer du chapitre donc garder vos mirettes ouvertes ^^
Armure animée

« Votre altesse, l'ennemi se rapproche par le Sud. Ils tentent de nous contourner en passant par le village.
- Envoyez-y le 5ème régiment.
- Il est déjà sur le front sire, sur le Nord pour tenir la falaise.
- Et le 25ème de ma Garde ?
- Ils tiennent le pont pour empêcher l'ennemie de passer par l'Ouest, d'ailleurs ils demandent des renforts pour contenir la poussée adverse.
- Faites sonner les renforts. Pour le Sud, envoyez-y le 51ème régiment alors.
- Bien messire. »
Moi je suis un vétéran, de toutes les campagnes d'Anak'mura. Je suis pas soldat à la base moi. Je suis commerçant, mais on enrôle de force pour remplacer les pertes. Je me suis retrouvé comme ça sur tous les fronts. Dire que mon père était pacifiste. Un vrai de vrai. Pour ça que j'ai fait commerçant, pour faire la guerre sur les prix, on ne se saigne pas comme des pourceaux au moins. Mais bon me voilà. Le 51ème régiment d'infanterie. Tous ceux originaire des montagnes sont regroupés là. On est pas vraiment des urbains, si je le suis devenu c'est pour le boulot. Et pourtant on doit tenir un village, la bonne nouvelle tiens, mourir entre deux poubelles. Bon allons-y gaiement non ? Je crois.
En rangs serrés, marchant aux pas. On arrive au village. Selon les informateurs l'ennemi devrait passer dans le coin dans peu de temps. On prend position, moi et ma brigade.
« Allez les gars, tous en première ligne !
- Encore nous ?
- Tu sais pourquoi c'est nous.
- Ben justement j'aimerai que cela change.
- Si la première ligne s'effondre, on meurt tous Galzac.
- Suis berger, pas assassin, et c'est pas ton père qui t'aurais dis le contraire, Anzac.
- Et pourtant je suis là, alors on sauve nos culs et on rentre chez nous, alors prend position !
- Sinon ?
- Je te t’exécutes pour désobéissance envers un officier.
- Allons-y gaiement alors. »
Menacer un ami de mort. Voilà où ça nous mène. On traîne nos carcasses dans cette plaine depuis des lustres. Une vraie plaine, pas un arbre où s'allonger. Où se rafraîchir. Ce soleil... Une vraie plaie.
Enfin, maintenant on peut s'assoupir dans un bâtiment. Il fait une chaleur à vous cuire sur place mais au moins on peut s’asseoir et dormir à l'ombre. C'est une avancée. Je te le dis bouffi. Comme quoi ça à du bon la ville. Les autres étaient sur les nerfs. Ils ont peur pour leurs vies, surtout les nouveaux. Galzac fait semblant, comme moi il sait que jamais un seul ennemi passera par là. Dès que les « informateurs » nous balancent « une info » elle est fausse. Mais il adore ce petit jeu. Il veut me faire craquer, devant tous le monde. Complexe d'infériorité. Depuis qu'on est tous petit. Je sais pas d'où cela lui vient mais bon, à chaque fois je le rétame il passe l'éponge. Ce grade j'en ai ma claque. Cette guerre aussi. Ma famille m'attend. J'espère qu'elle va bien.
- Alerte ! Alerte ! Intrus en vue !
- Tous aux postes de combats !
- Je t'avais dis quoi Anzac ?
- La ferme abruti ! Et merde pour une fois ils ne se sont pas gourés ces enfoirés. Préviens les archers.
- Tous de suite. »
J'espère pas crever la bouche ouverte.
Ils arrivaient, telle une horde sauvage, sur leurs chevaux de course, créant un nuage de poussière qui n'a de limite que le ciel. Ils prennent tous l'espace. Sont-ils indénombrables ? En tous cas, tant que je peux leurs trouer la peau, ça me va.
« Prêt pour une moisson d'âmes ?
- Depuis quand tu es la faucheuse ?
- Depuis que je suis ce macaque de roi.
- Ce Roi ? Ou ce roi ?
- Ce roi de mes couilles. »
Mon cynisme est légendaire parait-il. Cela ne dérange point ma femme, ni ma fille.
Première volée de flèches. Premier cavaliers qui chutent. Les archers enchaînent leurs tirs avec une précision mortelle. Les arbalétriers se mettent en position dans la ville. Si les archers remplacent les catapultes, eux te tirent dessus par derrière, dans des angles improbables. Et tirent sur tous ce qu'ils ne connaissent. Ennemis ou civils. Ce sont des professionnels, les archers, pour maîtriser leurs armes à la perfection, pour apprendre à tuer, ils leurs faut une vie entière. Les arbalétriers, deux semaines. Souvent des voyous des villes. Ils connaissent les meilleurs cachettes dans les maisons et à analyser les mouvements ennemis. Souvent emprisonnés, puis relâcher si ils promettent de tuer pour le roi. Facile comme choix non ? Les civils d'ailleurs, j'en ai pas vu un seul ?
« Tous dans la rue, boucliers en avant, piquiers derrière, les épéistes dans les maisons adjacentes, on bouche les percées.  Tiens et quelques autres derrière les piquiers, vous verrez plus tard pourquoi, exécution.»
Personne ne bronche, même pas Galzac. Il sait que maintenant, faut être soudés. La ville possède une artère principale, puis débouche sur un dédale de rue. Mais cette artère est la seule entrée et sortie... On doit laisser personne franchir les deux maisons qui font face à la plaine. Pas le choix.
On attend, aller deux minutes. Je ne savais pas que deux minutes pouvaient être aussi longues. La horde de cavalier approche, criant des mots barbares. Moi j'attends. Mon sort prochain. Le balai des archers est fini, c'est l'heure de l'orgie de l'infanterie. Les chevaux s'enfourchent sur nos piques, les cavaliers sautent par dessus les lignes, et atterrissent devant les épéiste chargés d'achever ce qui doit l'être. Le plus dur dans une guerre, à moins d'être fanatisé. Après l'échec de leurs première charge il mettent pieds à terre et décident de se battre épée en mains. Face à nos lances ils... Merde des javelots !
« PLANQUEZ VOUS ! »
Une volée, une volée pour une défense efficace. Tous ces gosses qui finissent transpercer, n'ayant même pas l'occasion de bouger, restant à tous jamais, figés sur cette terre qui n'est pas la leur. Puis des... pierres ? Mer...credi, ils ont aussi des catapultes sur la falaise plus haut ! Même dans ces maisons nous n'avons plus de protections. La cave est la pire idée. Mourir ensevelit n'est pas forcément réjouissant. Seulement après ma mort. Tous le monde se carapatent, souhaitant éviter une mort horrible. Enfin, si votre armure vous permet de courir.
« Les gars, on n'a pas le choix, si on veut pouvoir sauver un max de monde, il faut faire barrage sur la place centrale, là où débouchent les rues.
- On peut pas tenir l'artère Anzac ?
- Trop tard, il vont venir nombreux. Faut espérer que les arbalétriers les retiennent assez longtemps.
- Tu as pas peur qu'ils crèvent ?
- Ces des gamins des rues, ils sauront se débrouiller, allez on se bouge. »
Suivis par mon carré de fidèles. Je les emmènent à la mort. Nous sommes 13. Combien en ressortirons vivant ?
Avancent les troupes ennemies. Ils utilisent des chars avec un toit en peau de Gnoll. Les flèches ne perceront jamais cette toile. Ils peuvent ainsi vaguer gaiement dans la ville. Mais faut bien sortir de ce machin pour nettoyer la ville et faut sortir par derrière pour quitter le char. Il y a quelques secondes donc ou ils sont vulnérables. Parfait.
Ils sortent comme prévu de leur machin. À peine sortit on se jettent sur eux, les dépeçant comme je le fais pour mes agneaux à la boucherie. Après avoir liquidé la troupe, on s'occupe des conducteurs, tâche aisée. Nos arbalétriers eux se chargent des fantassins qui vagabondent en ville. Mais on est que 13. Même si cette victoire est bonne pour le morale, rien ne les empêchent de mettre à sac la ville. On doit tenir pour permettre à tous de fuir mais on ne sait même pas si ils restent encore des hommes à nous dans les rues devant nous. Derrière ça va, on a pas besoin de tableaux.
On se réfugie dans les maisons, pour pouvoir chopper chaque chars qui avancent.
Mais c'est d'un calme olympiens. Plus personnes. Puis soudain, merde un bruit ! Ça vient d'en bas.
« Je te couvre, descends !
- Ok Anzac. Mais tu es sûr de toi là ?
- On plus sûr de rien maintenant allez descends. »
On va à la cave. Puis dans le même instant, je vois des civils qui fuient vers l'extérieur de la ville.
« Anzac, c'est des habitants. Sont inoffensifs.
- Fais gaffe quand même.
- Une mère et sa fille, c'est si dangereux que ça ?
- Allez c'est bon lâchent-les dehors, qu'ils quittent la ville. »
D'un coup, un projectile de catapulte percent le toit ! On sort tous. Et là face à nous, se forment une colonne ennemie. Je sais qu'on va tous y passer. Je le dis pas encore.
Ces barbares courent sur nous deux. Mes compagnons se joignent à nous. Dans des cris barbares, on se jettent les uns sur les autres. On s'entre-tuent comme des bêtes dans une arène. Le sang coule.

« Où avez-trouvez ceci ?
- Durant des fouilles dans le désert.
- Vous voulez que j'entrepose ça ? Et que je vous paye pour une simple armure ?
- Cette armure est tous ce qui reste de la brigade anéanti dans le village de Chaffia. Cette bataille est une leçon d'histoire.
- Oui bah en attendant moi j'y vois qu'un tas de poussières usagées.
- C'est votre esprit qui est poussiéreux.
- Monsieur Jackson, notre accord stipulait des bijoux et autres trésoreries. Pas de leçon d'histoire. Je gagne pas ma croûte avec. Disparaissez.
- Vous le regretterez Monsieur Beardo. Adieu !
- Et mon argent gredin, attrapez le !
- Vous ne m'aurez pas vieille greluche ! »
Faisons une pause pour vous expliquez un peu comme tous ça a eu lieu. Sir Jackson était chargé par Monsieur Beardo de retrouvez des objets rares pour son hôtel des ventes. Mais archéologue, il c'est embarrassé d'une armure. Tous n'ont pas apprécié la blague. En attendant Monsieur Beardo veut retrouvez son argent. Monsieur Jackson prit l'armure avec lui, et sauta par la fenêtre du 5ème étage. Atterrissant dans une charrue de foin... enfin l'armure, pas Jackson. Mais encore vivant, il se précipita vers les quais et prit le premier navire en direction de Hurlevent. Et là il s'y retrouve.

« Je souhaite voir votre conservateur.
- C'est moi-même.
- Ah mon brave, j'aimerai faire un don pour votre musée. Ceci.
- Qu'est-ce donc ?
- Une armure de la brigade perdue de Chaffia !
- Mettez-là avec les autres objets « perdues ».
- Vous êtes peu emballé par cette découverte ?
- De un : Qui êtes-vous ? De deux : Vous arrivez telle une fleur faire un don.
- Vous me pensez contrebandier ? Mais je suis Reno Jackson !
- On a déjà Harrison Jones.
- Il est porté disparut.
- Eh bien je vous propose son poste, dit-il presque résolu à se pendre. »

Faut dire que la guerre avec les démons lui a retiré tous ces crédits, et payez Reno Jackson ou une quelconque expédition lui est impossible.
« Si c'est de l'argent dont vous manquez, je suis votre homme, je suis gratuit ! J'accepte de collaborez bénévolement avec vous !
- Vraiment ? Un sourire s'esquissa sur son visage fatigué.
- Oui ! »
Le début, d'une collaboration. Et d'une aventure archéologique.
Voici le travail d'aujourd'hui ^^:


L’ordre des dignes titans :

L’ordre des dignes titans est une organisation mise en service par le maire Brouillecaboche de la ville de Gadjetzan. Le principe de l’organisation est simple : chaque membre de l’organisation à une partie de la ville sous sa protection, et doit assurer la sécurité de cette dernière. Les membres sont au nombre de quatre : Yabutô le seigneur démon, Edwin Vancleef (nom de code : Edwin sang-de-Bœuf), le Baron-Boule-de-Gras, et Maelva sang-pourpre. Chacun des membres a été recruté pour sa force et sa connaissance de la ville, leur magie étant bien supérieure à la moyenne, les membres ne se battent que très rarement étant donné les hommes mis à leur disposition. En effet chaque membre dispose d’une faction de deux régiments, chaque régiment comptant quasiment mille-cinq-cent hommes. Ainsi, la ville de Gadjetzan est sensée être sous haute protection. Néanmoins l’organisation n’ayant été mise en place que récemment, les trois principaux groupes criminels de la ville que sont : les Dessoudeurs, La kabale, et le Lotus de jade, opposent une solide résistance à l’ordre des dignes titans. Leurs origines étant très diverses et leurs position vis-à-vis de cette faction étant toutes très différentes les unes des autres, les membres de l’ordre des dignes titans ont chacun une origine et une histoire particulière.

Voici l’histoire de chaque membre de l’organisation :

Edwin Vancleef (Edwin sang-de-bœuf) :

Tout commença dans une auberge. Un simple groupe de soldat buvaient tranquillement à une table. Ils chantaient gaiement et festoyaient sans que rien ne puisse les distraire. Rien, jusqu’au moment où l’un d’entre eux, qui avait un peu trop bus, lança la phrase suivante : Les défias n’ont qu’à bien se tenir, ont vas les massacrer jusqu’au dernier, ses pouilleux !
Le mal était déjà fait. Ni une ni deux, une volée de couteau vint se planter dans le corps du malheureux qui avait osé prononcer ces paroles. Les lames percèrent sa cage thoracique et terminèrent leur course à tranchant un poumon. Le soldat s’écroula à terre. Il agonisait. Ses compagnons se levèrent brusquement, interrompant leur activité, et se mirent au chevet de leur compère. De la salive coulait de sa bouche, et ses yeux semblaient sortir peu à peu de leurs globes. Du sang commença à sortir de son nez, et il se mélangea à la salive, donnant un aspect bien plus horrifique à la chose. Bientôt, une vague de sang fut régurgitée par le soldat à terre, aspergeant l’armure de ses autres compagnons. L’un d’eux se leva et brandit une épée, droit devant lui. « Qui à oser faire ça, qu’il goute à l’acier de ma lame ?! » s’exclama-t-il, fou de rage.
- C’est moi, gamin. Répondis un homme aux cheveux gris, du fond de l’auberge.
L’homme était en vêtements de toile noire, surplombé d’un habit en cuir gris. Il portait également une dague, attachée à sa ceinture. L’arme était rangée dans un fourreau métallique, d’un gris très clair. Les yeux de l’homme perçaient les pupilles du garde. Des yeux d’un bleu cristallin, magnifique. Ils pénétraient dans l’esprit du garde, enfonçant tout sur leur passage. La moindre pensée semblait être décryptée par l’homme. Le garde commença à trembler. Sa lame bougea de manière irrégulière, et le charisme ainsi que l’imposante carrure de l’homme du fond de l’auberge, firent grandir une peur mordante, très douloureuse. Il sentit son bras faiblir. Son épée s’écrasa à terre. L’homme se leva du siège ou il était assis. Il mesurait à peu près un mètre nonante sept, et ses cheveux gris, longs, ainsi que ses puissants muscles, aux bras comme aux jambes, auraient fait peur à n’importe quel mortel doté d’émotions. Il traversa l’auberge, calmement. Le garde était paralysé, et était incapable de dire quoi que ce soit. Ses deux compagnons semblaient avoir oublié leur compère, maintenant mort au sol, et regardait avec attention l’homme qui marchait droit devant eux : ils étaient, pour ainsi dire, hypnotisés.

Un son sorti de la bouche du garde qui était debout et dont la lame avait échappée à ses mains poisseuses de transpiration : « E… ». Il ne put terminer de prononcer, que l’homme se jeta sur lui, l’agrippant par le cou. Il sortit sa dague et l’enfonça dans le ventre du garde. Il ne portait pas d’armure, et le couteau s’y enfonça comme dans du beurre. Il l’enfonça profondément, et traça une ligne en coupant sa chair. Des tripes en sortirent, et un flot de sang dégoulinas sur le parquais de l’auberge. Une forte odeur d’organes frais se propagea dans l’auberge. L’un de ses compagnons voulu se retourner et saisir son arme, mais l’homme lui envoya sa propre arme dans le dos. A la surprise générale, l’homme leva le bras, et la lame suivit le geste : elle monta peu à peu en transperçant la chair et les os de la colonne vertébrale du garde. L’autre se leva et se jeta sur l’homme, mais ce dernier fut plus rapide, il croisa son bras avec l’autre, et la lame sortis du corps du garde, pour venir s’enfoncer dans le cou de l’autre. Le dernier compère regardait la scène horrifié, et agrippa une sorte de pistolet : trop tard. La dague ressortis de la gorge de la victime, le laissant se noyer dans son sang, pour venir s’enfoncer dans la face du dernier garde. Le crâne aurait normalement opposé une légère résistance, mais l’impact fut si brutal, qu’il se brisa directement, laissant place à la cervelle, qui fut aussitôt transpercée. L’arme ressortis de l’autre côté du crâne, s’enfonçant dans une poutre ne bois. L’homme balança son bras en arrière : la lame ressortis de la tête du garde et vint se ranger au côté du mystérieux et meurtrier individu. Il la rattrapa au vol, et l’essuya avec une serviette qu’il avait soutirée à la table en face de lui, avant de ranger la dague dans son fourreau.
Du fond de la pièce, le commissaire-priseur Beardo regardait la scène, un léger sourire aux lèvres. Il laissa ses comptes d’argent de côtés, et rejoignis l’homme. « Toutes mes félicitations, mon cher Edwin, vous venez de mettre votre tête à prix. Mais bravo pour le spectacle, c’était…frappant. ».
- Commissaire-priseur Beardo, je ne pensais pas vous revoir si vites. Vous êtes encore là pour me soutirer de l’argent ou vous avez retenus la leçon ? demanda l’homme en contemplant son œuvre.
- Je me souviens très bien. Répondis Beardo en pointant une dent en or sur sa mâchoire. Non, je viens pour vous faire une proposition.
- Quoi encore ? répondis Edwin, levant les yeux au ciel.
- Que diriez-vous de partir de ce trou perdu, et de servir Gadjetzan ?
- Servir Gadjetzan ? Et qu’est-ce que j’y gagnerais ?
- Vous auriez une emprise totale sur une partie de la ville, de quoi faire grandir les défias.
- Vraiment ? Brouillecaboche a réussi à faire breveter son idée ?
- Disons que Shaku s’y est employé. Il a réussi à fausser les résultats, afin que les hauts démocrates de Gadjetzan ne puissent pas s’y opposer. Maintenant, il ne nous reste plus qu’à trouver des gens aptes à l’emploi. Vos connaissances magiques m’intéressent. Je vous propose le poste.
- Dites à Brouillecaboche que s’il veut venir me proposer quelque chose, qu’il ne m’envoi plus un gnome de pacotilles. Répondis ironiquement Edwin.
- Edwin…vous êtes vieux maintenant…pourquoi ne pas terminer votre vie en accomplissant votre rêve : faire des défias une organisation aussi puissante que même les armées du Hurlevent trembleraient à la simple évocation de vos forces ? réfléchissez-y, Edwin. Dit Beardo en enfilant son couvre-chef beige, et en se dirigeant vers ses comptes.
- Beardo…si je suis si vieux…pourquoi me proposer le poste ?
Le commissaire s’arrêta. Il ne se retourna pas. « Je ne fais que transmettre le message du Maire. Je n’en sais pas plus que vous. » Termina-t-il.
- Mais si vous voulez plus de renseignements, allez directement le lui demander.
Un léger sourire s’esquissa sur le visage d’Edwin.

Quelques semaines s’écoulèrent après l’incident. Beardo comptait de lignes de piécettes sur son bourreau, quand la porte s’ouvrit brusquement. Le commissaire fut si surpris, qu’il fit dégringoler tous son argent. Il redressa ses lunettes. Un gnome entra dans la pièce, paniqué. « Monsieur, Edwin… ». Il ne termina pas sa phrase. Edwin le saisit par le cou, et lui dit tendrement :
- Pour moi ce sera Edwin sang-de-bœuf.
Il fixa Beardo et continua :
- Dites au vieux, que j’accepte avec plaisir.
Il lâcha le gnome, et sourit. Beardo suivit :
- C’est un honneur de vous compter dans nos rangs, Edwin sang de bœuf.
bizarre de voir brouillecaboche défendre la ville ^^ et mille-cinq cent hommes est un nombre un peu élevé non ^^ pour une organisation secrète ^^ En soit l'idée est bonne je n'ai rien à redire.

Retour vers Taverne