[TAA] La Taverne des Auteurs Amateurs [TAA]

La pêche aux moules est votre passion ? Parlons-en ici.

Citation de DarkSkywalker
Citation de IronOfdragoonsTenez parce que je suis sympas, j'ai fais un discord : https://discord.gg/cwyETuy ce n'est jamais que mon 5eme


J ai TOUJOURS PAS discord.


Mais c'est rien, juste un truc par navigateur... franchement ça met 5 minutes
J'ai enfin mon ordi, avec son nouveau clavier, je viens de faire de la nécromancie pour le réveiller d'outre-tombe, et il fonctionne !

Mon dieu cela a été long ! je reprends du service soldats !
Allez je suis enfin en vacances ! Je pars une semaine au ski ! Enjoy !
Citation de IronOfdragoonsJ'ai enfin mon ordi, avec son nouveau clavier, je viens de faire de la nécromancie pour le réveiller d'outre-tombe, et il fonctionne !

Mon dieu cela a été long ! je reprends du service soldats !


Chef, oui chef !
Coucou! Je repasse par ici et j'ai lu vos histoires! J'ai bien kiffé surtout celles de la fourchette et le piqueur de démons des mers (même si l'auteur à la même photo de profil que moi, mais ça va je suis tolérant). Continuez comme ça les gars, j'ai pas votre talent sinon je m'y mettrais aussi ! Et j'attends celle de Bob, j'espère qu'il y aura des images ! ;)
Citation de TotitotaCoucou! Je repasse par ici et j'ai lu vos histoires! J'ai bien kiffé surtout celles de la fourchette et le piqueur de démons des mers (même si l'auteur à la même photo de profil que moi, mais ça va je suis tolérant). Continuez comme ça les gars, j'ai pas votre talent sinon je m'y mettrais aussi ! Et j'attends celle de Bob, j'espère qu'il y aura des images ! ;)

Et bien moi je ne suis absolument pas tolérant ! (je blague tqt^^). Viens faire un tour sur le discord si tu veux, on pourra te donner des conseils ^^ (le talent, certaines personnes l'ont de naissance, d'autres l'acquièrent grâce à l'entraînement)

Ps: ravis que mon histoire t'ai plus ^^ un avis sur l'autre que j'écris en ce moment ? (pg 14-15-16-17, je crois)
Citation de TrollandGoblin(je blague tqt^^)

Pas moi! Bon si, un peu. Quand même.

Oui alors j'ai tout lu ton autre histoire, et j'ai eu du mal avec la transition du premier texte (que j'ai relu du coup). On est sur un murloc dans la première puis plus du tout dans la seconde (de ce que j'ai compris). J'en ai conclu que les 2 histoires étaient indépendantes. Mais j'ai trouvé le début de ta deuxième histoire dans les pages qui ont suivi donc ouf ! Je l'ai trouvé sympas, même si j'ai préféré la première tout de même. J'ai eu l'impression que tout l’intérêt de l'histoire c'est quand les 3 perso se réunissent vraiment et au final c'est presque la fin quand ça arrive, donc un peu long à se mettre en place à mon goût. Van cleef est cool aussi.

D'ailleurs en parcourant les pages, j'ai vu une idée de je ne sais plus qui sur le développement d'une histoire, celle d'un mec qui joue à HS jusqu'à devenir le number one. Je trouve que l'idée est balaise, et peut être bien sympas. Surtout si vous le faites à plusieurs. Genre un rang chacun. Je fais que proposer et relancer :p
Je suis enfin en vacances !!! (Programme Suisse) Comme promis, la semaine prochaine, je tiendrais le rythme des une histoire par jours ^^. Malheureusement je ne serais pas très dispo lundi et comme je ne sais pas si j’aurai accès à mon ordi pour vous la publier, voici déjà la première histoire (je pouvais, également, pas attendre pour vous la poster, j’en avais trop envie XD). Bonne lecture et donner moi votre avis plus bas, ça m’aide beaucoup ^^ !


Les Chroniques d’Erebus volume 2 : Shaku le collectionneur

L’elfe marchait, rapide et méfiant. Dans ces bras, griffés par la lame d’une épée, un enfant, un petit pandaren. L’enfant tenait dans sa main une barrette verte, représentant un serpent, le tout confectionné en émeraude verte étincelante. L’individu était en armure, métallique et encombrante, le ralentissant grandement, et avait les bras nus et simplement recouvert par une petite partie de la toile qui enrobait le nouveau-né. L’être aux oreilles pointues déambulait dans les rues pluvieuses de la citée de Gadjetzan, comme poursuivis par une grande menace. Derrière lui il entendait les cris d’un pandaren, et les bruits métalliques des épées s’entrechoquant. Une larme réussis à se frayer un chemin sur la joue de l’elfe, qui accélérât le pas. Soudain il trébucha sur une dalle de pierre, et s’esclaffa sur le sol mouillé et glissant. Le déluge qui s’abattait s’accentua dans un vacarme insoutenable. En tombant, l’elfe s’était ouvert le haut de la paupière gauche, et le liquide pourpre coulait sur son œil, le forçant à regarder devant lui avec l’autre. Malgré sa violente chute, il avait réussis à protéger le bambin du choc. Néanmoins ce dernier commença à gindre, faisant paniquer son transporteur, qui se cala derrière un mur, l’espace de quelques instants. « Chut ! Tait-toi ! » Fit l’elfe paniqué. Mais sa demande fut refusée par le petit, qui continua à pleurer. L’homme se rendit à l’évidence : impossible de calmer l’enfant dans ces bras, il était trop déboussoler. Il recommença sa course. Chaque pas menaçait de le faire tomber, mais il devait atteindre sa mission, plus déterminé que jamais.


Sans crier gare, une fléchette vint se planter dans son dos, se glissant dans une fente de son armure. L’elfe retomba à terre, tout en prenant soin de protéger le bébé. Il rampât jusqu’à une bouche dégouts qui n’était pas protéger par des barreaux, glissa l’enfant à l’intérieur. Il l’entreposa sur le rebord bétonné de l’égout crasseux. « Reste caché » dit-il d’une voix douce mais mal contrôlée, avant de s’éclipser dehors. Mais à peine avait-il ressortis la tête de la bouche d’égout, qu’il reçut un violent coup de genoux en pleine face, le projetant la tête en arrière qui retomba violement sur les dalles froides de la ruelle dans laquelle il se trouvait. Une carrure massive se dessina devant lui : celle d’un homme aux yeux rouges, et à la corpulence aussi imposante que la tour de Karazan. Derrière lui, un Tauren portant un fusil à la main. Il l’assena sur le crâne d’un autre pandaren, beaucoup plus âgé et grand que l’enfant, à ses pieds. « Shaku ! » s’écria l’elfe.

- La ferme ! rétorqua l’homme aux yeux rouge, accompagnant la réponse d’un violent revers de la main.
Le pandaren à ses pieds pris la parole :
- Pourquoi ? Pourquoi, Yabutô ? regarde…regarde ce que ces énergies ont fait de toi : un monstre.
- Shaku, mon brave Shaku…quand comprendras-tu que tu n’es qu’un traître. Oui, un misérable traître qui vient brouiller mes plans, si parfaits. Répondis l’homme aux yeux rouges. Mais venons-en au fait : l’elfe ! où est l’enfant ?
- Crève raclure. Cracha l’elfe, entre deux glaires pleines de sang.
- Oh, voilà qui est fort contraignant…dit le moi ou je trucide Shaku et toute sa famille. Lâcha L’homme d’un ton froid et méprisant.
- Tu peux me tuer si tu veux, mais ne touche pas à Shaku ni à qui que ce soit d’autre Yabutô le seigneur démon.


Dire que tu as essayé d’être le disciple de Chen…tu me dégoutes. Rétorqua l’elfe reprenant sa respiration avec peine.
Yabutô se pencha vers la bouche d’égout. « Il est là, l’enfant, n’est-ce pas ? » dis tout sourire Yabutô d’un regard plein de compassion. L’elfe ne répondit pas, regardant le sol tristement. « J’aurais aimé ne pas avoir à le faire… ». L’homme aux longues oreilles releva légèrement la tête, et reçu un violent coup de bâton sur le crâne, le luis brisant au passage. « Je vais salir mes habits avec ton sang de larve, misérable battard. » dis sèchement Yabutô. L’elfe voulut répondre, mais son adversaire pris le devant en continuant de la battre d’une violence, à chaque coup plus intense et douloureuse. Soudain, dans un dernier élan de rage et de rancœur, l’elfe évita l’impact de l’arme, qui s’écrasa contre les dalles, les brisants par endroits. Il se projeta contre son agresseur et lui assena un violent coup de poing en pleine face. L’elfe était en sang, le visage massacrer, les membres douloureux. Il entreprit de répéter l’action encore une fois, mais reçu une balle dans la jambe. Il s’agenouilla devant le seigneur démon, ayant pris conscience de sa défaite, les bras pendants. Yabutô se releva brusquement, récupéra son bâton, et l’asséna violement sur la nuque de l’elfe. « Non ! » s’écria Shaku.
- Non…je vous…en…
L’elfe ne termina pas sa phrase, car l’arme vint s’écraser sur sa mâchoire, la brisant en morceaux. Yabutô continua le massacre, jusqu’à ce que le pauvre elfe impuissant ne soit plus qu’un tas de viande pillé, sans vie. Shaku était en larme et la rage bouillait en lui, mais il n’avait pas la force de bouger. Quand l’agresseur eut terminé, il se baissa pour récupérer l’enfant dans la bouche dégouts. Il l’avait presque saisit, quand Shaku se précipita sur Yabutô en le faisant tomber. Le Tauren tira sur Shaku, mais cela n’eut aucuns effet sur ce dernier, qui mordit sa cible jusqu’au sang. L’enfant lui échappa de mains, et Yabutô hurla de douleur. Sa main effleura le bambin, qui tomba à l’eau. Le Tauren continua de tirer sur le pandaren enragé. Le seigneur démon repoussa Shaku d’un violent coup de coude dans la face, avant de sortir un petit couteau de sa manche, et de le lui enfoncer dans la gorge. Yabutô se débarrassa de la carcasse de pandaren agonisant. « Voilà qui est fait » lâcha-t-il froid et inhumain. Le Tauren quand à lui regardait la scène horrifier, du sang tachant ses bottes en cuir noir : il était traumatiser.
- Eh ! débarrasse-toi de son cadavre, on rentre. Cracha Yabutô.
- Bien monsieur. Répondit le Tauren d’un air triste, les larmes aux yeux.
- Quoi ? tu as de l’empathie pour ce merdeux ? demanda sèchement Yabutô.
- Non monsieur. Je n’ai simplement pas été habitué à tant de violence et de sang, monsieur. Maintenant je vais vous débarrasser de ses deux battard le plus vite possible, monsieur.
- Ah je préfère ça.
Le Tauren mit sur son dos le corps de Shaku, puis celui de l’elfe, ou du moins ce qu’il en restait. Il traversa quelques ruelles avant de déboucher sur un lac d’évacuation du réseau souterrain des égouts de Gadjetzan. Il découvrit avec stupeur l’enfant flottant sur une planche de bois. Il posa les corps et sauta dans le lac. Il prit l’enfant dans ses bras, et le ramena sur le rebord du lac. Il le contempla longuement avant de le poser par terre, de se munir des deux autre corps et de prendre l’enfant d’une seule main. Il fit quelques détours furtifs, avant de déboucher dans une ruelle sombre et légèrement éclairée d’un rose discret. Il s’approcha d’une porte et frappa avec énergie. Il patienta quelques minutes, avant qu’un étrange apothicaire ne lui ouvre. Il avait une longue barbe grise, la peau rosé et les yeux de couleur pourpre. Il dévisagea le Tauren quelques secondes avant de lui faire signe d’entrer. « Qu’est-ce qui t’amène, Mauride forge-sabots ? » demanda le mage. « Shaku et Nolan sont morts. Je te rapporte leurs dépouilles. » Dit le Tauren d’une voix angoissée.
- Et qu’est-ce que tu veux que j’en fasse ?! dit l’archimage.
- Tu n’avais pas besoins de cobails morts, pour tes expériences ?
- Oh, Mauride, tu es trop gentil. J’accepte avec plaisir.
- Merci Kazakus.
- Qui sont-ils ? demanda Kazakus
- Des amis…. Répondit Mauride.
- Je suis sincèrement désolé. Qui les a mis dans cet état lamentable ?
- Yabutô.
- Tu es toujours à la solde de cet imbécile ? rit discrètement Kazakus.
- Cet imbécile détient ma famille en otage. Je dois lui obéir. Répondit les larmes aux yeux Mauride.
Kazakus se munit des corps et les entreposa sur une table. Il remarqua que Mauride tenait dans sa main quelque chose. « C’est un enfant mort, pour moi ? » demanda-t-il ravit.
- C’est pour toi, Kazakus, mais il n’est pas mort.
- Je n’ai besoin que de spécimens morts, tu peux le garder.
- Je ne veux pas que tu fasses des expériences sur cet enfant ! répondis brusquement le Tauren.
- Alors que veux-tu que j’en fasse ? demanda Kazakus curieux.
- Je veux que tu élèves cet enfant. C’est une fille, et c’est celle de Shaku.
Un silence pesant s’installa dans la pièce empestant la viande pourrie. « J’espère que tu rigoles, Mauride ».
- Non, je veux vraiment que tu l’élève comme ta fille…comme la fille de la Kabale, Kazakus.
- Hors de question !
- Je ne te demande pas ton avis, Kazakus, tu vas le faire.
- Quoi ?! j’espère que tu plaisante ?! Je refuse formellement de m’en occuper !
- Non, Kazakus, elle est l’espoir de toute une nouvelle génération de mages !
- Et alors ?! Yabutô est bien un mage, non ? Tu n’as qu’à la lui donner.
- Yabutô la cherche, pour la tuer. Je veux la protéger.
- Pourquoi tu prends la défense de cet enfant, Mauride ? tu ne l’a connais même pas !
- Peut-être…mais je vois en elle énormément de potentiel. Je dois partir maintenant. Je te fais confiance, Kazakus.
- Non, attends !
Mauride sorti de la pièce, et disparu dans un nuage fumé. « Qu’est-ce que je vais faire avec une gamine, moi ? » pensa tout haut Kazakus regardant la porte par laquelle s’était évaporer Mauride.
- T’as qu’à me la refiler, j’accepte volontiers de m’en occuper. Dis une silhouette dans le fond de la pièce ou se trouvait Kazakus.
- Starwolfen ! Qu’est-ce que tu fiches ici ! Tu n’as pas à entrer dans mon laboratoire !
- Tranquille le vieux, je passais juste ici par hasard et je vous ai entendus, Mauride et toi. Répondit Starwolfen tout en s’approchant du nourrisson, dévoilant son corps de Worgen. Regarde là, elle est toute mimi.
- Starwolfen ! Si vous voulez l’élevez faites-le, mais sortez immédiatement ! J’ai beaucoup de travail !

Le worgen se munit de l’enfant, et entrepris de sortir. « Très bien le vieux, je te laisse avec tes pulsations nécrophiles » termina-t-il.
- Insolent ! sort immédiatement ou je te transforme en mouton, misérable ! s’exclama Kazakus, furieux.


Starwolfen sortit du laboratoire, l’enfant sous le bras. L’endroit où il se trouvait se divisait en plusieurs niveaux : le Q.G officiel de la Kabale. Le premier niveau constituait l’entrée principale, gardée par deux ou trois laquais. Le second niveau était une sorte d’auberge, ou se retrouvaient joyeusement les membres de la terrible organisation, pour festoyer, boire, se saouler, et concocter des potions en tout genre. Le troisième niveau était quand à lui une véritable poudrière : un concentré d’énergie magique qui était gardé par des démons en tout genre, créant au passage un nombre incalculable de cristaux de manas rouge : leur plus gros bénéfice. Ainsi, la même scène se répétait durant septante-huit niveaux, creusés sous Gadjetzan, témoignant de la puissance incommensurable de la Kabale. Au septante-neuvième niveau, se trouvait le laboratoire Kazakus. L’archimage avait investi le dernier niveau pour ne pas exposer son incomparable surpuissance à la surface et aux yeux de Gadjetzan. Les tatouages sur sa peau, selon une rumeur eu sein même de la Kabale, sont en vérité des incantations gravées à jamais sur l’archimage pour enfermer sa magie et sa force, dite digne d’un titan. Une porte constituant un portail, avait été plantée dans le mur et reliait l’extérieur de l’édifice. Ainsi Kazakus ne devais pas gravir les septante neuf étages à chaque visite « privée ». Starwolfen était le seul qui osait s’aventurer aussi loin, car les démons à proximité du laboratoire Kazakus, avaient tous perdu la raison et étaient devenu d’une agressivité sans pareil. Il en fallait plus, malgré tout, pour effrayer l’intrépide worgen.

Il transporta l’enfant jusqu’au vingtième niveau. Là, se trouvait les appartements privées de Starwolfen. Il pénétra dans sa demeure et installa le bébé sur son lit. Ce dernier le fixait sans interruption. Starwolfen sourit de toutes ses dents. L’enfant fit la grimace. Il rugit sur le bambin qui, contre toute attente, éclata de rire. « T’es bien la fille de ce cher Shaku…quel idiot. » dit Starwolfen tout en donnant son pouce au nouveau-né qui commença à jouer avec. « Maintenant t’es sous ma surveillance, ou plutôt sous la surveillance de la Kabale. » lâcha-t-il à l’enfant pour le rassurer. Il laissa s’échapper un sourire, avant de se lever. Le bambin resta tranquille. Il l’observait attentivement. Starwolfen rejoignis une sorte de cuisinière à gaz. Une étagère, sur laquelle étaient disposé des ingrédients de toute sorte, s’offrait au worgen. Il saisit différentes poudres, mélangea avec de l’eau le tout, et mis à bouillir le tout. La tambouille préparée par l’apothicaire ne donnait pas envie, pourtant, elle fut au gout de la petite fille, qui engloutis goulument le contenant de la cuillère que lui tendais Starwolfen. La scène se répéta pendant quelques minutes avant que la petite ne vienne-t-à bout de la casserole pleine. « Eh bien, sacré appétit dis donc. » rit Starwolfen en passant sa main dans les cheveux noirs du bébé. L’enfant ne tarda pas à s’endormir, laissant Starwolfen seul. « Pas tout ça mais j’ai du boulot. ». Il enfila un manteau pardessus sa chemise noire, chaussa ses bottes en cuir brun, et sortit de la pièce. La nuit passa, calme et sans bruit. Starwolfen devait recevoir une importante cargaison d’animaux rares, ce soir-là. Pourtant son esprit était focalisé sur l’enfant.


À son retour, au matin, il titubait à droite et à gauche. Il s’écrasa dans son lit, tel une enclume. Il ferma les yeux mais les rouvrit subitement. « Merde, le gosse ! Ou il est passé ?! Merde, merde, merde, Kaza vas me massacrer! » S’écria-t-il paniqué, cherchant désespérément l’enfant dans toute la pièce. Il sortit de ses appartements en courant, regardant dans tous les recoins. Il descendit plusieurs dizaines de niveaux avant d’arriver devant le laboratoire de Kazakus. Il ouvrit la porte brusquement et s’exclama : « Ont à un problème ! ». Kazakus dormait sur une chaise, une pince dans une main, une potion dans l’autre. Ce dernier ne se réveilla pas tout de suite, et il fallut que Starwolfen beugle une deuxième fois pour que le mage émerge d’un sommeil qui semblait très profond. « Hein, quoi ? » demanda-t-il confus et mal réveillé.
- Le gosse ! il a disparu ! s’exclama Starwolfen
Kazakus se grata l’oreille pendant quelques secondes. « Quelle gosse ? » fini-t-il par demander.
- L’enfant que Mauride à apporter hier soir, babouin !
Kazakus se figea durant quelques secondes. Il se frotta les yeux et s’arrêta brusquement. « STARWOLFEN !!!!!!!!!!! » s’écria-t-il.
- Bon à rien ! retrouve ce maudit enfant ou je te jure que je t’étripe et livre ta misérable carcasse au Baron !!!!
- Oui mais je ne sais pas où il est ! rétorqua le worgen confus.
- Starwolfen…. SE N’EST PAS UNE EXCUSE !!!!!!!! TROUVES DES ARGUMENTS VALABLES LA PROCHAINE FOIS, ET FILE MAINTENANT !!!!!!!
- Très bien, très bien. Ah oui et si jamais : la cargaison a été volée par les dessoudeurs. Répliqua Starwolfen d’une voix timide.
Les murs du laboratoire se mirent à trembler et le worgen sentit Kazakus s’agiter un peu trop. Il sortit discrètement, monta d’un niveau et entendis un hurlement assourdissant : un cri de rage. Il doubla le rythme et gravit les niveaux aussi vite qu’il put : sa vie était en jeu, et il le savait. Arrivé au dixième étage, il vit un rassemblement de personnes, tous agglutinées sur quelques choses. Et puis les cris d’un enfant en pleur. Il courut vers le groupe, poussa quelques laquais ainsi que d’autres personnes, avant de tomber sur un autre laquais tenant l’enfant par le col, et réclamant un scalpel. Le sang du worgen ne fit qu’un tour : il flanqua un violent coup de poing au laquais qui vola quelques mètres plus loin. Il finit son vol-planée dans un mur, qui s’éclata littéralement. Starwolfen saisit l’enfant et beugla le plus fort possible. « Cet enfant est sous la protection de Kazakus. Y toucher représente la peine de mort ! » S’exclama-t-il en colère.
- Alors pourquoi était-il dans ta chambre ? demanda un succube.
- Moi je dis : tant que Kazakus ne l’a pas officiellement décrété, on peut y toucher à ce gosse. Ont pourrais le manger par exemple. Fit un diablotin en se léchant les lèvres.
- La ferme !!!!!!!!!!!!!!!! s’exclama une voix venant de derrière le groupe.
Kazakus se tenait là, devant eux, les mains dans le dos. « Cet enfant est ma fille ! Essayer d’y toucher et je vous jure que je vous livre au Baron. » S’écria Kazakus, furieux. La foule se dispersa, laissant Kazakus seul, face à Starwolfen.
- Aussi compétant que tu sois, je te propose de l’éduquer à deux ; simple mesure de sécurité. Reprit Kazakus.
Le worgen acquiesça. Il fit oui de la tête, les yeux grands ouvert, choqué par la réaction de l’archimage. « Et la prochaine fois que tu refais une bêtise pareille, je te jure qu’Edwin sera ravis de t’avoir en prison. » continua le mage.

Ainsi, quatorze ans passèrent. Le mage et le worgen éduquant la petite, au gré de leurs envies. Un jour, alors que Starwolfen rentrais de sa ronde de nuit, il surprit la petite, maintenant âgée de seize ans, aux fourneaux. « Aya, qu’est-ce que tu fabriques ? » demanda le worgen, surpris. Il s’approcha d’elle et contempla son œuvre. La mixture ne semblait pas appétissante, mais elle lui rappelait quelque chose. « C’est le premier truc que tu m’as fait manger, oncle Star » dit Aya très occupée.
- Tu t’en souviens encore ? rit Starwolfen.
- Je ne sais pas comment. Je mémorise facilement certains trucs. Je me souviens encore des ingrédients que tu as utilisés.
- Étonnant. J’en parlerais à Kazakus. Reprit le worgen, fatigué de sa ronde.
- Katty ? il peut pas me foutre la paix ? demanda Aya, contrarié.
- Non, y peux pas. Tu l’intéresse beaucoup, tu sais. Je sais pas ce qu’il a derrière la tête mais il veut pouvoir t’étudier ou une connerie dans le genre.

Aya soupira et servit à Starwolfen sa mixture si familière. Elle était exactement pareille. Le worgen était surpris mais trop fatigué pour le dire. Il s’écroula dans son lit et dormis quelques heures.
Il fut réveillé en sursaut par Aya pénétrant dans sa chambre, toute excitée. « Aya ! J’aimerais dormir tranquillement ! » Rugit-il de très mauvaise humeur.
- Le vieux me cherche, faut que je me cache. Dit-elle en rentrant dans un placard.
- Le vieux ? ne me dis pas que tu as encore volé quelque chose à Kazakus ?
- Si.
- Mon dieu, mon dieu. Tu vas le rendre fous tu sais ?! cria Starwolfen.
- Il l’est déjà. Rétorqua Aya.
- Petite insolente ! rugit une voix derrière la porte.
Starwolfen se leva péniblement et alla ouvrir. Il vit Kazakus rouge de fureur. « Elle est dans le placard » dit-il en levant les yeux au ciel. Mais une fois le placard ouvert, rien. Rien, sauf une forte odeur de poudre. « Ne me dis pas que tu lui a appris le sort de téléportation, propre à tous les agents de la kabale ? » demanda Kazakus exaspéré.
- Et bien…
- Starwolfen ! Retrouvez-là ou je vous métamorphose en sanglier et vous livre à Edwin ! cria Kazakus.
- Tout de suite le vieux ! rétorqua Starwolfen à moitié mort de rire.
Il sorti de la pièce en courant, gravis tous les niveaux du Q.G, avant de se perdre dans les rues de Gadjetzan, bousculant au passage un vieil orc mal en point, portant un chapeau troué. « Ses flingueurs, je vous jure…toujours saouls ! » pensa-t-il avant de se concentrer sur son objectif premier : Aya.


De son côté, la jeune pandaren jouissait de toute la liberté possible et imaginable. Elle avait passé la journée à se perdre dans les marcher de Gadjetzan, sabotant au passage une petite cargaison de vivre à destination des Dessoudeurs. Il était déjà tard, et le crépuscule approchait. Elle était assise sur un toit, contemplant la berge, et l’océan qui s’ouvrait à elle. Elle avait dans une main un couteau, volé au cours d’une visite du marcher d’armes de la trente neuvième avenue des massacres (joli nom, n’est-ce pas ?), et dans l’autre un petit crochet en jade qui lui servait de barrette pour ses cheveux, qui volaient au gré de la brise marine. Elle pensait à tout ce qu’elle pourrait faire quand elle remplacerait Kazakus, toute la puissance qu’elle aurait. Il se faisait de plus en plus tard, et elle entreprit de rentrer. Mais son attention fut captée par les hurlements d’un homme en armure épaisse, accompagné d’une troupe de six hommes, eux aussi en armure. Elle le reconnut tout de suite : Edwin sang-de-bœuf, de son vrai nom d’Edwin Van cleef. « Dépêchez-vous misérables larves, avant que je ne vous enfonce ma lame dans la boîte crânienne ! » beuglait-il à ces hommes.

Elle sentit qu’elle ne devait pas rester dans les parages, et que l’heure était venue pour elle de rejoindre le Q.G. de la kabale. Il prit un raccourci enjambant les ruelles de la mégapole toujours aussi animée. Elle arrivât devant la porte du Q.G., mais quelque chose lui parus bizarre : les laquais avaient abandonnés leur fonctions ; il n’y avait personne, aussi bien à l’entré qu’à l’intérieur. La panique commença à corrompre son cœur et son âme. Elle pénétra dans la demeure de la Kabale, et découvrit un spectacle qui lui glaça le sang. Des corps, par milliers, étendus sur le sol, le mur, des tripes et du sang partout, une forte odeur de chair putréfié, ainsi qu’un silence de mort, englobant tout ce massacre. Elle marchait d’abord à petit pas, puis accélérât le mouvement à mesure qu’elle s’enfonçait dans ce qui semblait être l’enfer. Elle dévala les niveaux à toutes vitesses, dévisageant à chaque fois plus les corps à la chair pourrie, luttant contre l’odeur vomitive qui la tiraillait. Elle arriva enfin devant la porte du laboratoire de Kazakus. Les démons qui gardaient l’entrée semblaient s’être tous fait tuer. Une grande tache de sang d’un pourpre morbide peignait la porte du laboratoire. Elle ouvrit la porte, et vit alors Kazakus, à genoux face à un grand homme, dans ce qui semblait être une armure presque moulante, noire, parsemé de stries vertes et bleues. Le visage de l’homme était masqué par un casque qui semblait ne faire qu’un avec le reste de l’armure, et une légère aura verte se dégageait des minuscules fentes de l’armure. Kazakus avait le visage en sang. Il était à terre, et crachait autant de sang qu’il le pouvait. Il avait reçus un coup de sabre dans les côtes, et la plaie commençait déjà à se putréfier. L’homme en armure pointa son sabre sur Aya, paralysée par la détresse et la peur. « Quel surprise, la gamine de se très cher Shaku, encore en vie…qui vient elle-même se livrer à son bourreau…navrant. »

- Qu’avez-vous fait à mon père ?! s’écria Aya, paniqué et en larmes.
- Kazakus ? Ton père ? Oh, si tu veux tout savoir il a justes reçu un coup de mon sabre…et il est important de préciser qu’il ne s’en remettra jamais : il est condamnés, et ne peux que ralentir l’hémorragie, il meurt à petit feu.
- Père !
Le sabre se rapprocha d’Aya.
- Lui, ton père ? il ne t’a donc jamais raconté ?
- Yabutô, je t’en supplie, laisse-moi lui dire…dit timidement Kazakus, transpirant et agonisant.
- Non, je préfère le faire moi-même. Répondis cruellement Yabutô. Ton véritable père s’appelle Shaku, et je l’ai tué. La barrette que tu portes dans les cheveux : voici l’instrument du meurtre.
- Quoi… ? dit Aya en s’écroulant à terre.
- Oh il ne te la jamais dit pour te préserver de tes terribles origines, mais tu l’aurais sus un jour ou l’autre.
- Yabutô ! cria Kazakus.
- Ah oui et…il a conservé sa dépouille et en a fait un monstre. Il est enfermé derrière cette grosse armoire.
- Mensonges ! dit Kazakus hors de lui, mais trop faible pour lancer le moindre sort.
- Se…s’est vrai…père ? demanda Aya en pleurant.
- Si tu ne me crois pas, je t’en prie, regarde par toi-même. Ajouta Yabutô, qui semblait ravis de sa révélation.
Aya, toujours suivie par le sabre, s’approcha de la lourde étagère en bois. Elle posa sa main sur le profil du meuble, le poussa et déclencha une sorte de mécanisme. L’étagère bougea toute seule, et laissa place à une espèce de tombe en verre, encastré dans le mur, d’où se dégageaient énergies et magies en tous genres. Elle ferma les yeux, se mit de face vers le tombeau de verre, et les rouvrit. Devant elle se trouvait une sorte de créature humanoïde, à l’aspect de mollusque, semblable à un poulpe. La créature semblait dormir. Elle se retourna vers Yabutô.
- Magnifique n’est-ce pas ? Voilà ce qui s’est passé avec ton père : ce monstre lui a fait une greffe cérébrale, à pillé son esprit, et la transvasé sur un corps assemblé avec des morceaux d’autres humains ou créatures, pour donner cela.

Aya regarda Kazakus les yeux pleins de larmes. Elle lui adressa un regard haineux, avant d’ajouter : « monstre ».
Je suis de retour !!!!
Bonjour maloren, euh Kel thuzad...

P.S mais ou est ton dragon Saphiron ? :'(

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