Plusieurs choses intéressantes : - l'addiction aux jeux vidéos est une maladie au même titre que celle aux jeux d'argent par exemple. Il faur savoir se surveiller, et surveiller les enfants, encore plus s'ils sont jeunes. - l'article relate un fait avec très peu de faits, et beaucoup de détails putaclics. La petite se pisse dessus, elle frappe ses parents... Bravo le journalisme de qualitey. - une belle dichotomie (séparation en deux) du monde aujourd'hui : le monde "des vieux" mainstream de la télé et des journaux, qui montre les jeunes qui oh mon dieu écoutent du rock, jouent à CSGO et à Hearthstone !!!... Le tout sur internet xD
Je vais briser un mythe tout de suite, mais la communauté médicale ne considère pas le jeu-vidéo comme addictif. Oui moi aussi au début je n'y ai pas cru.
Pour qu'il y est addiction il faut deux requis : que l'activité soit répété de manière régulière (pause clope) ET qu'il y ai un sentiment de manque quand on en est privé. Tous ceci, avec les neurosciences, est démontrable en observant les zones du cerveau qui s'activent.
Évidemment, il faut que ces symptômes soit unanimement partagé par l'ensemble des joueurs. Or...
Ce n'est absolument pas le cas. Quand les chercheurs font leurs études, le sentiment de manque est presque absent voire est absent. Pour l'heure, on préfère parler d'activité chronophage. Voire beaucoup trop. On rapproche plus les jeux vidéos de la télé. On en est pas addict, mais on est capable d'y passer des heures.
Est-ce une raison de laisser les jeunes enfants jouer très jeunes ? Non. Je ne vais pas évoquer toutes les raisons, mais elles sont liées à la psycho-motricité et à la plasticité cérébrale.
Ensuite, anecdote n'est pas donnée scientifique. Les journaux parlent des trains en retard pas de ceux qui arrivent à l'heure. Car c'est rare et montre un dysfonctionnement. En aucun cas les journalistes ne traitent de faits sociaux. Ou alors sont rares. Ils parlent d'anecdotes.
Le plus dangereux finalement, est moins le jeu vidéo que l'article putride.
Les jeux vidéos, en devenant une habitude vous rendent associable (c'est lié aux neurones miroirs) involontairement, les journaux (les torchons surtout) vous rendent incultes et stupides volontairement.
Il n'existe pas un jeu vidéo. La communauté scientifique considère donc qu'il y a des jeux vidéos à plus grand risque que d'autres dans le domaine de l'addiction.
Comme décrit dans le lien suivant, l'addiction survient lorsqu'un déséquilibre se fait sentir, c'est à dire que de simplement chronophage, le jeu devient dangereux en empêchant la réalisation de certaines activités vitales (manger, dormir, relations sociales...). http://www.ifac-addictions.fr/accro-au-jeu-video.html
La raison pour laquelle il n'est pas convenable de laisser les enfants trop devant les écrans, les jeux vidéos, etc, est comme tu dit la plasticité cérébrale. Le cerveau s'adapte extrêmement vite au virtuel, et le "retour au réel" matériel est compliqué car il offre moins de possibilités, visuellement en tout cas. Cela entraîne une souffrance : celle de devoir travailler et souffrir pour avoir ce que l'on désire. Le virtuel est donc plus attirant que le réel. C'est un sentiment de manque.
Ensuite, tu as tout à fait raison : même d'après les chiffres donnés par l'IFAC, qui datent de 2012 et avant en plus, avec une méthodologie non homogène, on arrive à 8% d'accros au jeu. Il ne faut pas oublier qu'au début du siècle, le jeu vidéo était le diable, que WoW était lucifer, et que les joueurs de CSGO faisaient des tueries dans les écoles aux USA (d'après la télé). Le traitement médiatique était dégoutant, et cet article là aussi.
Enfin, ta dernière question : "Quel est le plus criminel ?" Aucun. (d'après le droit pénal français)
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09 Nov 2018, 00:26Grade Bronze
Voici :
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