C'est le 31. Celui-là est spécial car c'est le 31 du dernier jour avant un 1er Janvier.
L'année précédente, j'avais vécu une année de merde avec gaieté. Cette année fut une année formidable vécu avec désespoir et tristesse. L'année précédente, j'avais envie de faire la fête et de fêter la vie. Pour oublier cette année de merde, mais que j'étais content d'avoir traversée. Aujourd'hui, je n'ai plus le cœur assez grand. Il se noie.
Et merde...
Et merde...
Et Re-Merde !
J'en ai marre. Marre de la fausse nostalgie. Cette année fut aussi merdique que les 17 précédentes. Cette année 18ème année ne fut pas plus merdique que les autres. On a tous vécu la même année ! On a tous vécu 2018 ! Normalement, si elle est merdique on devrait tous l'avoir senti non ? On a juste vécu une année de plus. Une année de moins à vivre. Mais on s'en fout.
Le nouvel an c'est ça. On va tous faire son bilan. D'avance, il ne sera pas beau. Parce qu'on s'attarde sur les conneries. Et on dénigre les beautés qui nous arrivent. Parce que sinon, quel intérêt de fêter la nouvelle année ? Quel intérêt de fêter la vie qui continue. Si la vie ne puait pas la merde pour nous, on aurait aucun intérêt à la vivre et à la voir continuer. La vie ne change pas et se contente de nous changer. Mais notre regard sur elle ne changera jamais, il sera toujours blasé. C'est comme ça qu'on garde cette hargne de vivre. Et bordel j'ai encore envie, de fêter, de vivre cette volonté une année de plus.
Ce miroir qui est givré, c'est cette nostalgie qui nous tient. Ce désespoir que l'on quitte un "pays de Cocagne" qui n'existe pas et qui n'a jamais existé. Il est givré car on n'arrivera jamais à en percer les mystères. On ne comprends jamais pourquoi notre passé est plus attirant que notre avenir. Il est givré car c'est un rêve fou et auto-destructeur. Il est givré, à y mettre le doigt dessus on risque de s'y coller. L'introspection, c'est un jolie mot vide de sens.
Donc cette année encore, j'écris un post pour fêter à ma manière le nouvel an. Non pas pour que vous vous bourriez la gueule, mais pour qu'ensemble on fête la seule chose qui mérite d'être vécu, la vie. C'est elle seule qui nous fait traverser toutes ces merdes sur le trajet vers la mort. C'est elle aussi qui nous fait passer à côté des bons moments. Pourquoi à côté ? Parce qu'ils ne nous restent qu'à nous de faire le pas de côté, pour les atteindre. Sinon quel intérêt de les vivre ? On veut vivre le bonheur car il ne nous est pas donné. On s'en fout du reste car il arrive comme il part.
Ma dépression passe comme elle, furtive, violente et bruyante. Mais elle est aussi passagère. Elle m'est tombée dessus, pour partir et m'ouvrir sur autre chose. Chacun à ses merdes. Elles vous ouvriront vers quoi ? L'amour ? La réussite d'un rêve ? Une partie du bonheur ? Ou je ne sais quoi. L'important est là finalement. Sous le gui ou à table on se fiche bien de l'année écoulée. Intérieurement, on sait tous que ça sert à rien. On prend des résolutions non pas pour les tenir, mais pour se rappeler que l'important c'est de vouloir et de croire. La volonté de vivre la vie, c'est ça qui nous reste. Et c'est la seule chose essentielle. La seule, car la seule qui nous fait vivre la vie. Cette seule chose qui mérite d'être vécue. L'important reste à vivre. Ce qui est vécu est juste pour nous emmerder. Il nous reste à nous, de le combattre.
Et à chaque nouvel an, on revient au même point.
"Ce n'est pas la fin, ce n'est même pas le commencement de la fin, mais c'est peut-être la fin du commencement."
Je vous souhaite cette année encore, joyeuse vie !
Belle année à tous, et oui il faut continuer à croire encore cette année. Il y aura ce jour où tu tireras toutes tes expériences comme des choses positives pour avancer, se dire que rien n'est négatif et que tout vise à construire celui que tu seras demain. Mais sommes nous déjà condamné tous, en Enfer ? Tu soulèves bien une question, sommes nous en Enfer ? haha, qui sait le diable est parmi nous ^^. Et oui parfois la vie est un fardeau, parfois elle est plus légère, elle est comme là pour nous aguerrir comme des soldats prêt à se battre contre nous même. "L'homme est un Loup pour l'homme" essayons du temps que c'est possible d'être tous frères avant qu'il ne soit trop tard. et unissons nous dans la bataille.
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31 Déc 2018, 16:44Grade Émeraude
L'année précédente, j'avais vécu une année de merde avec gaieté. Cette année fut une année formidable vécu avec désespoir et tristesse. L'année précédente, j'avais envie de faire la fête et de fêter la vie. Pour oublier cette année de merde, mais que j'étais content d'avoir traversée. Aujourd'hui, je n'ai plus le cœur assez grand. Il se noie.
Et merde...
Et merde...
Et Re-Merde !
J'en ai marre. Marre de la fausse nostalgie. Cette année fut aussi merdique que les 17 précédentes. Cette année 18ème année ne fut pas plus merdique que les autres. On a tous vécu la même année ! On a tous vécu 2018 ! Normalement, si elle est merdique on devrait tous l'avoir senti non ? On a juste vécu une année de plus. Une année de moins à vivre. Mais on s'en fout.
Le nouvel an c'est ça. On va tous faire son bilan. D'avance, il ne sera pas beau. Parce qu'on s'attarde sur les conneries. Et on dénigre les beautés qui nous arrivent. Parce que sinon, quel intérêt de fêter la nouvelle année ? Quel intérêt de fêter la vie qui continue. Si la vie ne puait pas la merde pour nous, on aurait aucun intérêt à la vivre et à la voir continuer. La vie ne change pas et se contente de nous changer. Mais notre regard sur elle ne changera jamais, il sera toujours blasé. C'est comme ça qu'on garde cette hargne de vivre. Et bordel j'ai encore envie, de fêter, de vivre cette volonté une année de plus.
Ce miroir qui est givré, c'est cette nostalgie qui nous tient. Ce désespoir que l'on quitte un "pays de Cocagne" qui n'existe pas et qui n'a jamais existé. Il est givré car on n'arrivera jamais à en percer les mystères. On ne comprends jamais pourquoi notre passé est plus attirant que notre avenir. Il est givré car c'est un rêve fou et auto-destructeur. Il est givré, à y mettre le doigt dessus on risque de s'y coller. L'introspection, c'est un jolie mot vide de sens.
Donc cette année encore, j'écris un post pour fêter à ma manière le nouvel an. Non pas pour que vous vous bourriez la gueule, mais pour qu'ensemble on fête la seule chose qui mérite d'être vécu, la vie. C'est elle seule qui nous fait traverser toutes ces merdes sur le trajet vers la mort. C'est elle aussi qui nous fait passer à côté des bons moments. Pourquoi à côté ? Parce qu'ils ne nous restent qu'à nous de faire le pas de côté, pour les atteindre. Sinon quel intérêt de les vivre ? On veut vivre le bonheur car il ne nous est pas donné. On s'en fout du reste car il arrive comme il part.
Ma dépression passe comme elle, furtive, violente et bruyante. Mais elle est aussi passagère. Elle m'est tombée dessus, pour partir et m'ouvrir sur autre chose. Chacun à ses merdes. Elles vous ouvriront vers quoi ? L'amour ? La réussite d'un rêve ? Une partie du bonheur ? Ou je ne sais quoi. L'important est là finalement. Sous le gui ou à table on se fiche bien de l'année écoulée. Intérieurement, on sait tous que ça sert à rien. On prend des résolutions non pas pour les tenir, mais pour se rappeler que l'important c'est de vouloir et de croire. La volonté de vivre la vie, c'est ça qui nous reste. Et c'est la seule chose essentielle. La seule, car la seule qui nous fait vivre la vie. Cette seule chose qui mérite d'être vécue. L'important reste à vivre. Ce qui est vécu est juste pour nous emmerder. Il nous reste à nous, de le combattre.
Et à chaque nouvel an, on revient au même point.
"Ce n'est pas la fin, ce n'est même pas le commencement de la fin, mais c'est peut-être la fin du commencement."
Je vous souhaite cette année encore, joyeuse vie !