Suite au guide inachevé de HearthGamer, j’ai décidé de faire moi-même la suite des modules ;) Si vous venez d’arriver, je vous conseille vivement de regarder d’abord son guide, celui-ci n’étant qu’une suite.
Je vais donc continuer sa section « module » qui n’en contenait alors que 2 : je les sortirais au fur et à mesure, vous n’aurez donc pas tout les modules maintenant mais patience, j’y travaille. Je préviendrais quand je sortirais un nouveau module ;)
Bien, trève de bavardage, passons aux modules !
Une bordure de sélection est une sélection qui fait un contour dégradé. C’est un peu compliqué à comprendre : lorsque vous allez faire une bordure de sélection, vous allez obtenir un nouvel espace de travail (sélection) qui est de plus en plus « transparent » lorsque vous vous approchez de l’intérieur de la sélection.
Pour faire une bordure, vous sélectionnez la zone à border, puis vous faite Sélection -> Bordure. Une fenêtre apparaît :
En haut vous sélectionnez la taille de la bordure (ici en pixel). Adoucir les bords fait que votre bordure n’aura pas de coin pointu mais arrondis. Décochez le verrouillage, il n’est pas très utile pour le moment.
Application :
Si par exemple vous bordez cette image :
vous allez obtenir une sélection carré plus petite. Et si maintenant je tartine, avec l'outil crayon en utilisant la couleur souhaité, ça me fait un joli dégradé tout autour de ma sélection. Pas besoin d'être précis, la sélection fait tout pour vous !
Attention, l’outil remplissage continuera de vous remplir les zones de la sélection initiale, mais toujours suivant le dégradé.
Là par exemple, j’ai rempli en blanc le dessus, un morceau de guitare et les cheveux. On voit bien que les cheveux sont moins clair que le fond, car ils sont plus proches du centre. (et le remplissage fait bel et bien un taf de merde sur les images à couleurs nuancées).
De plus, vous pouvez couper cette sélection (ctrl + x), ce qui va supprimer le contour de l’image toujours suivant le dégradé, et donc vous pouvez vous amuser à base de canal alpha (voir module n°2 du guide de HG) en découpant l’image après y avoir ajouté un canal alpha : ce qui vous donnera ce résultat :
Oui bon là, comme l’image est petite et que j’ai fait une bordure à 40 pixels, on la voit plus trop …
La pratique
Les bordures me servent à faire des images d'intro comme celle-là ;)
On a bien un dégradé sur les bords :D
Attention : je ne parlerais que de 2 filtres en particulier (contrastes et ombres portées) que j’utilise le plus souvent pour mes images de description ;)
Les contrastes :
Augmenter les contrastes peut être particulièrement utile pour faire des miniatures qui paraissent plus net. Souvent on demande comment avoir une image de même qualité en plus petit : ce n’est pas possible. Qu’on soit bien claire, un pixel est un pixel : si tu fais une image plus petite, tu as moins de pixel donc tu ne peux pas avoir autant d’informations dans une même image. (fin du coup de gueule) Heureusement, l’augmentation des contrastes permet d’avoir une illusion de netteté parfois très appréciable.
Pour augmenter les contrastes, il vous suffit de faire Filtres -> Amélioration -> Augmenter les contrastes. Vous obtiendrez cette fenêtre :
Vous pouvez choisir à quel point vous voulez augmenter les contrastes : 1 vous ne faites rien, 99 vous créez une oeuvre d’art avangardiste. En général j’utilise un indice entre 40 et 60.
Par exemple, voilà un exemple d’application pour 40 :
Les ombres portées :
L’ombre portée sert à donner du relief à nos images, à les rendre plus vivantes, ou à faire des titres mieux mis en avant (voir le titre en haut du guide ou le titre de l’image précédente). Pour les faire, c’est encore une fois très simple : Gimp fait tout pour vous. Allez dans Filtres -> Ombres et lumières -> Ombre portée, et vous aurez cette fenêtre :
Vous pouvez y régler le décalage de l’ombre suivant les abscisses et ordonnée : sur X vous déplacerez votre ombre de droite à gauche, et sur Y vous la déplacerez de haut en bas. Vous pouvez aussi régler l’opacité et la couleur de votre ombre (et oui, sur Gimp vous pouvez faire des ombres multicolore, c’est trop classe !).
La pratique :
Outre les utilisations citées précédemment, ces deux filtres me sont très utiles pour intégrer des cartes à mes descriptions :
Un masque de calque est un calque de « transparence ». En allant dans Calque -> Masque -> Ajouter un masque de calque (attention à bien sélectionner le calque sur lequel vous souhaitez travailler. Si vous voulez travailler sur toute l’image, vous devrez d’abord fusionner tous vos calques en un seul) vous obtiendrez cette fenêtre :
Oui entre temps je suis passé sur windows, ça change rien
Parmi les choix disponibles, on s’intéressera aux deux premier : le Blanc rend votre masque tout blanc (donc comme si vous n’aviez rien fait) tandis que le Noir rend votre masque tout noir (donc c’est comme si vous aviez coupé votre image sur canal alpha).
Vous pouvez dessiner sur votre masque et l’afficher (ou non) en allant au même endroit que pour l’ajouter : Calque -> Masque. De là vous pourrez afficher, modifier ou désactiver votre masque.
Tous cela en place, vous pouvez désormais dessiner sur votre masque avec toutes les couleurs, mais il est fortement conseillé de dessiner en nuances de gris. En effet il s’agit d’un calque qui va « masquer » de plus en plus les zones les plus sombres du calque : si je dessine un disque noir au milieu de mon calque, ce même disque se verra sur mon image, mais d’une façon particulière : toute la zone du disque sera sur canal alpha, donc totalement transparent. De plus, si je dessine en gris, les zones concernées seront à moitié transparentes : plus le masque est clair, plus votre image sera opaque et inversement.
La pratique
Les masques me permettent de faire des dégradés vers canal alpha en dessinant un dégradé noir sur le masque (grâce à cet outil). Avec ça je fais mes titres de decription :
On a un dégradé sur la droite en plus d’une bordure sur le reste du titre ;)
Quand on veut créer nos propres images nécessitant du texte, on se rend assez vite compte que le New Times Roman c’est moche, le Comic Sans MS n’est bon qu’à écrire des mails … Vous, ce que vous voulez, c’est une police qui claque, un truc bien swagg.
Pour ça, rien de mieux que d’aller se choisir une police originale. Mais vous avouerez que chercher dans la tonne de polices proposée par Gimp, dont la moitié se ressemble, le tier ne fait aucun sens et le reste qui n’est pas fantastique, on se fait vite chier.
Donc plutôt que de chercher pendant des heures une police potable, on va s’extasier à chercher dans un tas de polices toutes plus belles les unes que les autres sur internet :D Perso je cherche sur http://www.dafont.com/fr/. Y’a tous ce qu’il faut, bien rangé (faites pas attention à la rubrique adulte).
Donc vous allez chercher la police de vos rêves (ou du moins ce qui s’en rapproche), et vous allez télécharger cette police. Maintenant, soit vous êtes sur Mac, soit sur windows. (si vous êtes sur linux, bon ben vous attendez quoi pour vous faire un hackintosh ou installer windows ? si vous êtes sur linux vous devriez savoir faire en principe)
Windows :
Si en double cliquant sur le .otf (extension la plus courante, mais ça peut être autre chose), la police ne s’installe pas toute seule, vous pouvez la glisser dans le dossier « font » du disque local. La police sera alors utilisable par toute les applications windows.
Mac :
Pour mac c’est la même : double cliquez pour l’installer dans « Font Book » ou le « livre des polices ». Sinon déplacez la police dans le dossier « fonts » ou « police » de la bibliothèque sur votre disque dur.
Attention :Une fois la police installée, vous devez redémarrer Gimp s’il était déjà ouvert (windows et Mac). Vous pourrez ensuite utiliser votre nouvelle police avec l’outil normal ;)
NB : si rien de tous cela ne fonctionne, vous pourrez toujours mettre la police directement dans le dossier font de Gimp.
La pratique
Pour n’importe quelle image nécessitant du texte, je prends une police plus sympa, même pour quelque chose de très textuel comme un compte rendu de méta.
Astuce : Vous pouvez également mettre une ombre sur un texte (voir module IV) ce qui rend particulièrement bien sur des titres par exemple ;)
Grâce à Lapouet, j’ai pu m’accaparer toutes les textures (ou image) du jeu. En effet, quoi de mieux que les images de Hearthstone pour illustrer un deck de Hearthstone ? Je vous laisse découvrir sa méthode visible sur ce topic
Ensuite tu fais File>Open puis tu cherche ton dossier Hearthstone dans Program Files ou équivalent, et normalement tu devrais y trouver deux fichiers, sounds0.unity3d et soundsfrfr0.unity3d (pour moi Data>Win). Ce sont deux "archives" compilées qui gardent bien au chaud les fichiers du jeu. Cependant l'utilitaire que je t'ai filé permet de les décompresser, du moins partiellement mais les sons ne posent aucuns problèmes.
Normalement à l'ouverture le logiciel te dit : "This bundle file is compressed! Do you wish to unpack it? . Tu clique sur "Yes" et tu enregistre le fichier par exemple sur ton Bureau avec un nom de ton choix, mais sans oublier de rajouter ".assets" à la fin, par exemple, sounds0.assets.
Une fois cette opération faite (<2 secondes), tu clique sur "Info" et trie l'arborescence par type de fichier en cliquant sur "Type" en haut. Une fois cela fait tu sélectionne tout les fichiers du type "AudioClip", si je me trompe pas il y juste un fichier d'un autre type, il faut faire attention à ne pas le sélectionner.
Dernière étape (ouf!) : clique sur "Plugins" et normalement l'option "Export sound" est sélectionné (si non tu a sûrement sélectionné des fichiers d'autres type que AudioClip). Tu choisi un dossier de destination et... c'est fini ! Enfin dans quelques minutes car comme je te l'ai dit, il y en a pour environ 2.5go de données pour ces deux fichiers décompressés. En écrivant ces lignes je me rappelle qu'il y a également des pistes audios dans le fichier shared.unity3d, mais ce n'est surement pas ce que tu recherche. Tous les sons associés aux personnages (un triplé à chaque fois : Play/Attack/Death) ainsi que les voix de l'aubergiste, bref tout ce qui est en français se trouve dans soundsfrfr0.unity3d. sounds0.unity3d contient quand à lui les voix en anglais, tous les bruitages des plateaux, les sons de boutons, les sons d'effets, etc... et bien évidemment les musiques !
Voilà voilà, désolé pour le pavé mais au moins cette solution est la plus appropriée : tu ne doit télécharger qu'un utilitaire de quelques Ko. En plus elle est durable (jusqu'à une refonte du système de packaging de Unity). Tu va pouvoir avoir en avant première avoir les sons et autres infos des prochaines cartes, si le patch est en ligne avant l'ouverture de la boutique :) Tu peux même dataminer les prochaines bdf si tu as la patiente de rechercher parmi les fichiers de type "Texture2D"
++, Lapouet
On va donc, en ce qui nous concerne, chercher uniquement les textures à la place des sons initialement cherché sur le topic d’origine :P
La pratique
On peut trouver de chouettes images comme des flèches, des templates, etc ... Voilà quelques exemples utiles ;)
Arimatras en a fait une superbe utilisation pour la description de son deck mage dégât des sorts par exemple ;)
La taille de la description vous empêche de mettre des images trop grandes et le site « redimensionne » votre image. C’est là qu’il faut bien comprendre ce que veut dire « redimensionner ». En effet, il ne s’agit pas là d’une modification de votre image, mais juste d’un « dézoom », ce qui veut dire que votre image reste intact. Cependant, il peut être intéressant de mettre des images pas trop grandes pour éviter de lire des images plutôt qu’une description.
Ce module vise à mettre une grande image dans un petit espace comme ici : Exemple d’application
On peut voir que la première et la deuxième carte contiennent la même quantité de pixel, mais ne s’affichent pas avec la même taille ! C’est tout simplement le site qui « dézoom » votre image. Seulement voilà, il ne le fait pas automatiquement comme vous le voudrez : elle sera toujours affichée avec une largeur fixe de 807 pixel. Ainsi vous devrez faire une image respectant une échelle précise.
En effet, vous allez créer une image rectangulaire dont la longueur et la largeur sont proportionnelle. Je m’explique : comme la largeur est fixe, et que vous connaissez la hauteur que vous souhaitez, vous allez faire un rapport entre ce que vous voulez afficher et ce que vous avez. Ainsi, si vous avez une carte de 600 pixels de haut (disponibles sur HSD et visible sur l’exemple ci-dessus), et que vous voulez l’afficher avec une hauteur de 200 pixels, votre affichage étant de 200 pixel par 807, et votre image réelle étant 3 fois plus haute, elle doit donc être en conséquence 3 fois plus large, soit 2421 pixels de large.
En gros ça donne ça :
Affichage souhaité : X (hauteur) par Y (largeur)
Hauteur réelle de l’image à afficher : Z
Rapport = Z/X
Dimensions finales : X (hauteur) par Y’ = Rapport * Y
Il vous suffira de soit mettre votre image sur canal alpha si votre image est découpée, soit de remplir l’arrière plan avec le template de description ;) (voir Module 2 sur le guide de HG)
Souvent pour faire ressortir un texte, on voudrait pouvoir lui faire un joli contour de couleur différente. Par exemple pour cette image :
Ecrire tout en noir n’aurait pas été très lisible et tout en en blanc aurait été un peu moche. Du coup j’ai écrit en blanc avec un contour noir, très utilisé par BliBli par exemple.
Pour ce faire, vous allez dans votre liste de calque, vous faites clic droit sur le calque du texte à traiter puis vous faites « Texte vers chemin ».
Puis vous allez dans le troisième onglet de la même fenêtre, l’onglet chemins. Vous y verrez votre chemin créé au préalable : faites clic droit dessus puis faite « Outil chemin ».
Une fois cela fait, vous verrez votre chemin tracé automatiquement autour de votre texte (magique hein ?). Vous pourrez alors utiliser l’outil chemin pour tracer le chemin dessiné. Vous pouvez choisir la couleur (directement dans le menu des outils de dessin à gauche) et la taille de votre contour. L’anti-crénelage permet de ne pas pixeliser les bords et tracer avec d’autres outils comme l’aérographe vous permet de faire de jolis contour fondus par exemple.
Remarque : pour faire des contours fondus, je préfère faire 4 ombres portées (voir le module sur les filtres) dans les 4 coins du calque : c’est plus long mais le rendu est bien plus joli. Qui plus est, l’ombre ne dépasse pas sur le texte si vous voulez faire un fondu d’une couleur différente du texte.
Btw, n'hésitez pas à critiquer de toute vos forces pour que le guide devienne de plus en plus sympa :) Et si vous avez des suggestions de module, je suis preneur :D
Un guide très utile, surtout pour retoucher des photos IRL, ça peut toujours servir, ce topic ( plus la première partie ) mériterait d'être épinglées dans Divers, car le sujet est utile, je le lirai au besoin quand j'aurai à retoucher des photos ou des images, merci pour le guide ( après je n'ai pas besoin de détails comme les ombres, les dégradés, etc ... mais bon si un jour je devais m'en servir, penserai à faire un tour par ici =) )
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Cité Engloutie
- 6352 message(s)
22 Jan 2017, 18:13Grade Émeraude
Suite au guide inachevé de HearthGamer, j’ai décidé de faire moi-même la suite des modules ;) Si vous venez d’arriver, je vous conseille vivement de regarder d’abord son guide, celui-ci n’étant qu’une suite.
Je vais donc continuer sa section « module » qui n’en contenait alors que 2 : je les sortirais au fur et à mesure, vous n’aurez donc pas tout les modules maintenant mais patience, j’y travaille. Je préviendrais quand je sortirais un nouveau module ;)
Bien, trève de bavardage, passons aux modules !
Une bordure de sélection est une sélection qui fait un contour dégradé. C’est un peu compliqué à comprendre : lorsque vous allez faire une bordure de sélection, vous allez obtenir un nouvel espace de travail (sélection) qui est de plus en plus « transparent » lorsque vous vous approchez de l’intérieur de la sélection.
Pour faire une bordure, vous sélectionnez la zone à border, puis vous faite Sélection -> Bordure. Une fenêtre apparaît :
En haut vous sélectionnez la taille de la bordure (ici en pixel). Adoucir les bords fait que votre bordure n’aura pas de coin pointu mais arrondis. Décochez le verrouillage, il n’est pas très utile pour le moment.
Application :
Si par exemple vous bordez cette image :
vous allez obtenir une sélection carré plus petite. Et si maintenant je tartine, avec l'outil crayon en utilisant la couleur souhaité, ça me fait un joli dégradé tout autour de ma sélection. Pas besoin d'être précis, la sélection fait tout pour vous !
Attention, l’outil remplissage continuera de vous remplir les zones de la sélection initiale, mais toujours suivant le dégradé.
Là par exemple, j’ai rempli en blanc le dessus, un morceau de guitare et les cheveux. On voit bien que les cheveux sont moins clair que le fond, car ils sont plus proches du centre. (et le remplissage fait bel et bien un taf de merde sur les images à couleurs nuancées).
De plus, vous pouvez couper cette sélection (ctrl + x), ce qui va supprimer le contour de l’image toujours suivant le dégradé, et donc vous pouvez vous amuser à base de canal alpha (voir module n°2 du guide de HG) en découpant l’image après y avoir ajouté un canal alpha : ce qui vous donnera ce résultat :
Oui bon là, comme l’image est petite et que j’ai fait une bordure à 40 pixels, on la voit plus trop …
La pratique
Les bordures me servent à faire des images d'intro comme celle-là ;)
On a bien un dégradé sur les bords :D
Attention : je ne parlerais que de 2 filtres en particulier (contrastes et ombres portées) que j’utilise le plus souvent pour mes images de description ;)
Les contrastes :
Augmenter les contrastes peut être particulièrement utile pour faire des miniatures qui paraissent plus net. Souvent on demande comment avoir une image de même qualité en plus petit : ce n’est pas possible. Qu’on soit bien claire, un pixel est un pixel : si tu fais une image plus petite, tu as moins de pixel donc tu ne peux pas avoir autant d’informations dans une même image. (fin du coup de gueule) Heureusement, l’augmentation des contrastes permet d’avoir une illusion de netteté parfois très appréciable.
Pour augmenter les contrastes, il vous suffit de faire Filtres -> Amélioration -> Augmenter les contrastes. Vous obtiendrez cette fenêtre :
Vous pouvez choisir à quel point vous voulez augmenter les contrastes : 1 vous ne faites rien, 99 vous créez une oeuvre d’art avangardiste. En général j’utilise un indice entre 40 et 60.
Par exemple, voilà un exemple d’application pour 40 :
Les ombres portées :
L’ombre portée sert à donner du relief à nos images, à les rendre plus vivantes, ou à faire des titres mieux mis en avant (voir le titre en haut du guide ou le titre de l’image précédente). Pour les faire, c’est encore une fois très simple : Gimp fait tout pour vous. Allez dans Filtres -> Ombres et lumières -> Ombre portée, et vous aurez cette fenêtre :
Vous pouvez y régler le décalage de l’ombre suivant les abscisses et ordonnée : sur X vous déplacerez votre ombre de droite à gauche, et sur Y vous la déplacerez de haut en bas. Vous pouvez aussi régler l’opacité et la couleur de votre ombre (et oui, sur Gimp vous pouvez faire des ombres multicolore, c’est trop classe !).
La pratique :
Outre les utilisations citées précédemment, ces deux filtres me sont très utiles pour intégrer des cartes à mes descriptions :
Un masque de calque est un calque de « transparence ». En allant dans Calque -> Masque -> Ajouter un masque de calque (attention à bien sélectionner le calque sur lequel vous souhaitez travailler. Si vous voulez travailler sur toute l’image, vous devrez d’abord fusionner tous vos calques en un seul) vous obtiendrez cette fenêtre :
Oui entre temps je suis passé sur windows, ça change rien
Parmi les choix disponibles, on s’intéressera aux deux premier : le Blanc rend votre masque tout blanc (donc comme si vous n’aviez rien fait) tandis que le Noir rend votre masque tout noir (donc c’est comme si vous aviez coupé votre image sur canal alpha).
Vous pouvez dessiner sur votre masque et l’afficher (ou non) en allant au même endroit que pour l’ajouter : Calque -> Masque. De là vous pourrez afficher, modifier ou désactiver votre masque.
Tous cela en place, vous pouvez désormais dessiner sur votre masque avec toutes les couleurs, mais il est fortement conseillé de dessiner en nuances de gris. En effet il s’agit d’un calque qui va « masquer » de plus en plus les zones les plus sombres du calque : si je dessine un disque noir au milieu de mon calque, ce même disque se verra sur mon image, mais d’une façon particulière : toute la zone du disque sera sur canal alpha, donc totalement transparent. De plus, si je dessine en gris, les zones concernées seront à moitié transparentes : plus le masque est clair, plus votre image sera opaque et inversement.
La pratique
Les masques me permettent de faire des dégradés vers canal alpha en dessinant un dégradé noir sur le masque (grâce à cet outil). Avec ça je fais mes titres de decription :
On a un dégradé sur la droite en plus d’une bordure sur le reste du titre ;)
Quand on veut créer nos propres images nécessitant du texte, on se rend assez vite compte que le New Times Roman c’est moche, le Comic Sans MS n’est bon qu’à écrire des mails … Vous, ce que vous voulez, c’est une police qui claque, un truc bien swagg.
Pour ça, rien de mieux que d’aller se choisir une police originale. Mais vous avouerez que chercher dans la tonne de polices proposée par Gimp, dont la moitié se ressemble, le tier ne fait aucun sens et le reste qui n’est pas fantastique, on se fait vite chier.
Donc plutôt que de chercher pendant des heures une police potable, on va s’extasier à chercher dans un tas de polices toutes plus belles les unes que les autres sur internet :D Perso je cherche sur http://www.dafont.com/fr/. Y’a tous ce qu’il faut, bien rangé (faites pas attention à la rubrique adulte).
Donc vous allez chercher la police de vos rêves (ou du moins ce qui s’en rapproche), et vous allez télécharger cette police. Maintenant, soit vous êtes sur Mac, soit sur windows. (si vous êtes sur linux, bon ben vous attendez quoi pour vous faire un hackintosh ou installer windows ? si vous êtes sur linux vous devriez savoir faire en principe)
Windows :
Si en double cliquant sur le .otf (extension la plus courante, mais ça peut être autre chose), la police ne s’installe pas toute seule, vous pouvez la glisser dans le dossier « font » du disque local. La police sera alors utilisable par toute les applications windows.
Mac :
Pour mac c’est la même : double cliquez pour l’installer dans « Font Book » ou le « livre des polices ». Sinon déplacez la police dans le dossier « fonts » ou « police » de la bibliothèque sur votre disque dur.
Attention :Une fois la police installée, vous devez redémarrer Gimp s’il était déjà ouvert (windows et Mac). Vous pourrez ensuite utiliser votre nouvelle police avec l’outil normal ;)
NB : si rien de tous cela ne fonctionne, vous pourrez toujours mettre la police directement dans le dossier font de Gimp.
La pratique
Pour n’importe quelle image nécessitant du texte, je prends une police plus sympa, même pour quelque chose de très textuel comme un compte rendu de méta.
Astuce :
Vous pouvez également mettre une ombre sur un texte (voir module IV) ce qui rend particulièrement bien sur des titres par exemple ;)
Grâce à Lapouet, j’ai pu m’accaparer toutes les textures (ou image) du jeu. En effet, quoi de mieux que les images de Hearthstone pour illustrer un deck de Hearthstone ? Je vous laisse découvrir sa méthode visible sur ce topic
On va donc, en ce qui nous concerne, chercher uniquement les textures à la place des sons initialement cherché sur le topic d’origine :P
La pratique
On peut trouver de chouettes images comme des flèches, des templates, etc ... Voilà quelques exemples utiles ;)
Flèche
Popup de récompense tavern brawl
Encadrement gris
Encadrement brun
Médaille légende
Popup classique
Popup tutoriel
Arimatras en a fait une superbe utilisation pour la description de son deck mage dégât des sorts par exemple ;)
La taille de la description vous empêche de mettre des images trop grandes et le site « redimensionne » votre image. C’est là qu’il faut bien comprendre ce que veut dire « redimensionner ». En effet, il ne s’agit pas là d’une modification de votre image, mais juste d’un « dézoom », ce qui veut dire que votre image reste intact. Cependant, il peut être intéressant de mettre des images pas trop grandes pour éviter de lire des images plutôt qu’une description.
Ce module vise à mettre une grande image dans un petit espace comme ici :
Exemple d’application
On peut voir que la première et la deuxième carte contiennent la même quantité de pixel, mais ne s’affichent pas avec la même taille ! C’est tout simplement le site qui « dézoom » votre image. Seulement voilà, il ne le fait pas automatiquement comme vous le voudrez : elle sera toujours affichée avec une largeur fixe de 807 pixel. Ainsi vous devrez faire une image respectant une échelle précise.
En effet, vous allez créer une image rectangulaire dont la longueur et la largeur sont proportionnelle. Je m’explique : comme la largeur est fixe, et que vous connaissez la hauteur que vous souhaitez, vous allez faire un rapport entre ce que vous voulez afficher et ce que vous avez. Ainsi, si vous avez une carte de 600 pixels de haut (disponibles sur HSD et visible sur l’exemple ci-dessus), et que vous voulez l’afficher avec une hauteur de 200 pixels, votre affichage étant de 200 pixel par 807, et votre image réelle étant 3 fois plus haute, elle doit donc être en conséquence 3 fois plus large, soit 2421 pixels de large.
En gros ça donne ça :
Il vous suffira de soit mettre votre image sur canal alpha si votre image est découpée, soit de remplir l’arrière plan avec le template de description ;) (voir Module 2 sur le guide de HG)
Souvent pour faire ressortir un texte, on voudrait pouvoir lui faire un joli contour de couleur différente. Par exemple pour cette image :
Ecrire tout en noir n’aurait pas été très lisible et tout en en blanc aurait été un peu moche. Du coup j’ai écrit en blanc avec un contour noir, très utilisé par BliBli par exemple.
Pour ce faire, vous allez dans votre liste de calque, vous faites clic droit sur le calque du texte à traiter puis vous faites « Texte vers chemin ».
Puis vous allez dans le troisième onglet de la même fenêtre, l’onglet chemins. Vous y verrez votre chemin créé au préalable : faites clic droit dessus puis faite « Outil chemin ».
Une fois cela fait, vous verrez votre chemin tracé automatiquement autour de votre texte (magique hein ?). Vous pourrez alors utiliser l’outil chemin pour tracer le chemin dessiné. Vous pouvez choisir la couleur (directement dans le menu des outils de dessin à gauche) et la taille de votre contour. L’anti-crénelage permet de ne pas pixeliser les bords et tracer avec d’autres outils comme l’aérographe vous permet de faire de jolis contour fondus par exemple.
Remarque : pour faire des contours fondus, je préfère faire 4 ombres portées (voir le module sur les filtres) dans les 4 coins du calque : c’est plus long mais le rendu est bien plus joli. Qui plus est, l’ombre ne dépasse pas sur le texte si vous voulez faire un fondu d’une couleur différente du texte.