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Héros Paladin Hearthstone

Icone Paladin HearthstonePaladin Bernard Tapis

Résumé : Sah quel plaisir
Auteur LaFwin
Création 07 mai 2019
Mise à jour 07 mai 2019
Format Icone libre HearthstoneLibre
Type Aucun
Coût 5 340
Note
...
Vues 204
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Liste des cartes

Cartes neutres (14)

Carte Type Mana
2Écuyère d'ArgentServiteur1
2Forban de la Voile sanglanteServiteur1
2Matelot des mers du SudServiteur1
2
Fan des Requins
Serviteur2
2Jongleur de couteauxServiteur2
1Chouette bec-de-ferServiteur3
2
Tapis volant
Serviteur3
1Leeroy JenkinsServiteur5

Statistiques

Courbe de Mana
0
1
2
3
4
5
6
7+
Created with Raphaël 2.1.2
Type de cartes
Created with Raphaël 2.1.215 Serviteurs (50%)11 Sorts (37%)4 Équipement (13%)0 Héros (0%)15114

Description

Bernard Tapie, né le 26 janvier 1943 dans le 20e arrondissement de Paris, est un homme d'affaires et homme politique français.

Il est, successivement ou simultanément, dirigeant d'un groupe d'entreprises (notamment sportives), propriétaire d'Adidas et de l'Olympique de Marseille, animateur de télévision. Dans une moindre mesure, il est chanteur, auteur et acteur.

Engagé en politique, il est ministre de la Ville au sein du gouvernement Bérégovoy, député français élu dans les Bouches-du-Rhône, député européen et conseiller général des Bouches-du-Rhône.

Redevenu homme d'affaires à la fin des années 2000, il est actuellement gérant du Groupe Bernard Tapie et détient 89 % du Groupe La Provence, qui édite les journaux La Provence et Corse-Matin. En 2016, sa fortune est estimée à 150 millions d'euros, ce qui fait de lui environ la 400e fortune française.

Plusieurs fois impliqué dans des affaires judiciaires, il a été notamment condamné à de la prison ferme pour « corruption » et « subornation de témoins » dans l'affaire VA-OM, mais aussi pour « fraude fiscale » dans l'affaire du Phocéa, à de la prison avec sursis et à une interdiction de gérer pour « abus de biens sociaux » dans l'affaire Testut, pour « faux, usage et recel de faux, abus de confiance et de biens sociaux » dans l'affaire des comptes de l'OM, et à rembourser à l’État les 404 millions d'euros indument perçus dans le cadre de l'affaire Tapie-Crédit lyonnais. Il est actuellement mis en examen pour « escroquerie en bande organisée » et « détournement de fonds publics » dans cette même affaire.

Sommaire 1 Biographie 1.1 Jeunesse 1.2 Entrepreneur et animateur télé (1967-1993) 1.2.1 Entrepreneur 1.2.2 Repreneur d'entreprises 1.2.3 Animateur de télévision 1.2.4 Patron d'équipes sportives 1.2.4.1 Cyclisme 1.2.4.2 Football 1.2.5 La reprise d'Adidas 1.3 Homme politique (1988-1993) 1.3.1 Engagement à Marseille 1.3.2 Ministre de la Ville et député 1.4 Affaires judiciaires (de 1981 à 2008) et reconversion comme acteur 1.4.1 Affaire des châteaux de Bokassa 1.4.2 Affaire Adidas l’opposant au Crédit lyonnais 1.4.3 Affaire VA-OM 1.4.3.1 Condamnation et fin de l'engagement politique 1.4.3.2 Mise en faillite de l’Olympique de Marseille 1.4.3.3 Incarcération 1.4.4 Affaire Testut 1.4.5 Affaire du Phocéa 1.4.6 Affaire des comptes de l'OM 1.4.7 Reconversion comme acteur 1.5 Retour au monde des affaires (2009-2018) 1.5.1 Investissements 1.5.2 Justice belge 1.5.3 Patron de presse 1.5.4 Cancer de l'estomac 2 Vie privée 3 Relations 3.1 Relations avec Nicolas Sarkozy 3.2 Relations avec la presse 3.3 Caricatures 4 Théories sur la gestion des entreprises 5 Œuvres 5.1 Discographie 5.2 Filmographie 5.3 Télévision 5.4 Théâtre 5.5 Livres 6 Notes et références 6.1 Notes 6.2 Références 7 Voir aussi 7.1 Bibliographie 7.2 Documentaires 7.3 Articles connexes 7.4 Liens externes Biographie Jeunesse Bernard Tapie naît le 26 janvier 1943 dans le 20e arrondissement de Paris2. Il est le fils de Jean-Baptiste Tapie, ouvrier ajusteur-fraiseur, puis patron de PME3, né le 18 juillet 1920 à Niaux, en Ariège d'une famille paysanne pauvre, et de Raymonde Nodot (décédée en 2013), aide-soignante. Son grand-père, cheminot, s'était installé en 1923 avec sa famille au Blanc-Mesnil, dans la banlieue nord de Paris.

Après l'obtention d'un baccalauréat de technicien en électronique, il effectue son service militaire au 93e régiment d'infanterie au Camp de Frileuse, dans le département des Yvelines.

Bernard Tapie tente une brève carrière de chanteur avec quelques disques sous le nom de Bernard Tapy, mais sans succès. Il s'essaie également à la Formule 3, mais renonce à devenir pilote à la suite d'un grave accident qui le laisse quelques jours dans le coma. C'est finalement dans les affaires qu'il trouve sa voie.

Entrepreneur et animateur télé (1967-1993) Entrepreneur En 1967, Bernard Tapie se lance dans la vente de postes de télévision4. S'avérant bon vendeur, il ouvre son propre magasin de postes de télévision puis le revend quelques années plus tard5. À la suite du succès de son premier magasin, Bernard Tapie se lance dans la création d'entreprises.

En 1974, il fonde avec Maurice Mességué la société Cœur Assistance, dont l'objet est de proposer à des personnes à haut risque d'accident cardiaque de disposer, sur abonnement payant, d'un boîtier portable permettant de déclencher une alarme en cas de crise cardiaque, la société tenant à disposition des clients des ambulances prêtes à partir immédiatement. Le projet démarre mais doit être abandonné à la suite d'une plainte pour défaut de consultation déposée par l'Ordre des médecins6. Bernard Tapie est alors condamné, en 1981, à un an de prison avec sursis et 20 000 F d'amende[Information douteuse] [?] pour publicité mensongère (sa publicité montre cinq ambulances alors que sa société n'en a que deux) et infraction aux lois sur les sociétés en tant qu'animateur de l'entreprise[réf. nécessaire].

Il fonde ensuite un groupement d'achat, le Club Bleu, destiné aux achats en gros par les comités d'entreprise. Il revendra le groupement par la suite.

Repreneur d'entreprises Sous l'impulsion de Marcel Loichot, Bernard Tapie devient ensuite consultant (« ingénieur-conseil » à l'époque) au sein du cabinet de conseil SEMA spécialisé en redressement d'entreprises. En 1977, il se met à son compte et se spécialise dans le rachat d'entreprises en dépôt de bilan. Le 23 octobre 1980, à la suite du dépôt de bilan de la société Manufrance prononcé par le tribunal de commerce de Saint-Étienne, sans réussir à mettre la main sur les actifs de l'entreprise, il obtiendra l'exploitation de la marque Manufrance. Il fait ensuite parler de lui dans les médias pour la première fois en 1980 après avoir racheté très en dessous de leur valeur les châteaux de l'ancien dictateur centrafricain Bokassa, en lui faisant croire que ses châteaux allaient être saisis par les autorités françaises. Bokassa ayant porté plainte, le tribunal d'Abidjan fait annuler la vente, ce qui est confirmé le 10 décembre 1981 par un jugement exécutoire du tribunal de grande instance de Paris7.

Dans les années 1980, Bernard Tapie accélère le rythme des rachats d'entreprises.

Ses sociétés les plus connues sont Terraillon, rachetée 1 franc en 1981 et revendue 125 millions de francs en 1986 à l'Américain Measurement Specialities ; Look, rachetée 1 franc en 1983 et revendue pour 260 millions de francs en 1988 au propriétaire des montres suisses Ebel ; La Vie claire, rachetée 1 franc en 1980 et revendue à Distriborg par le CDR en 1995 ; Testut, rachetée 1 franc en 1983 et revendue par le CDR en 1999 au groupe américano-suisse Mettler Toledo ; Wonder, rachetée 1 franc en 1984 et revendue 470 millions de francs en 1988 à l'Américain Ralston ; Donnay, rachetée 1 franc en 1988 et revendue 100 millions de francs en 1991 à la région wallonne. En 1986 une publicité met en scène Bernard Tapie avec le slogan « Je marche à la Wonder ».

Animateur de télévision Invité d’abord dans les émissions culturelles et politiques (Le Grand Échiquier, 7 sur 7, etc.), Bernard Tapie génère des hausses d'audience en raison de son style très direct, qui rencontre un certain succès. Aussi des émissions plus « grand public » le réclament, habituellement davantage dévolues aux chanteurs et aux acteurs (Gym Tonic, Le Jeu de la vérité, Champs-Élysées, Les Grosses Têtes, etc.). Bernard Tapie devient ainsi une personnalité médiatique populaire, surtout auprès des jeunes (dont il est alors la personnalité française préférée) et chez les femmes (qui le considèrent alors comme le deuxième homme de France le plus séduisant après Alain Delon)8. Il est nommé « Homme de l'année 1984 » par les médias9.

Cette popularité l'amène à s'intéresser à un projet d'émission de télévision envisagé et soutenu par Alain Carignon, alors ministre10, mais qui finalement n'aboutira pas. Elle lui permet toutefois de créer l'émission Ambitions entre février 1986 et février 198711, dont le but est d’aider un jeune dont le projet a été sélectionné sur dossier à monter son entreprise en direct. Il fonde également à partir de 1986 des écoles de commerce exclusivement réservées aux jeunes au chômage ou sans formation scolaire. La première ouvre à Béziers, puis viendront les écoles de Marseille, Ambert, Soissons, Namur (Belgique), Martigny (Suisse) et enfin Vichy, cette dernière réservée à des femmes. Financées exclusivement par Bernard Tapie sur ses fonds propres[réf. nécessaire], ces écoles fermeront en 1994 lorsqu’il sera déclaré en faillite.

Patron d'équipes sportives Cyclisme Passionné de sport, Bernard Tapie utilise sa fortune acquise dans les années 1980 pour constituer une équipe cycliste autour de Bernard Hinault, alors quadruple vainqueur du Tour de France mais licencié par sa précédente équipe cycliste, Renault, à la suite d'un différend avec son directeur sportif Cyrille Guimard. L'équipe La Vie claire est montée en 1984. Bernard Hinault y remporte son cinquième Tour de France en 1985, puis Greg LeMond remporte un nouveau Tour de France pour l'équipe La Vie Claire en 1986.

Football Bernard Tapie décide de tenter la même réussite dans le football, en répondant en 1986 à l'invitation d'Edmonde Charles-Roux, épouse du maire de Marseille Gaston Defferre, de reprendre l'Olympique de Marseille (OM). Ancienne gloire du football français, l'OM végète alors à la quinzième place du championnat de France et n'a plus gagné de titre depuis 1976. Il rachète l'OM, en grosse difficulté financière et sportive, pour 1 franc symbolique. Sous sa direction, le club engage de nombreux jeunes joueurs espoirs qui deviendront, au fil des années, des stars, parmi lesquels les Français Jean-Pierre Papin, Philippe Vercruysse, Gaétan Huard, Éric Cantona, Basile Boli, Didier Deschamps, Marcel Desailly, Fabien Barthez, le Ghanéen Abedi Pelé, l'Anglais Chris Waddle, le Croate Alen Bokši? et enfin le Brésilien Sonny Anderson. Il recrute également des valeurs sûres plus expérimentées telles qu'Alain Giresse, Manuel Amoros, Jean Tigana, Karl-Heinz Förster, Klaus Allofs, Enzo Francescoli, Carlos Mozer et le Yougoslave Dragan Stojkovic, ainsi que Raymond Goethals.

L'Olympique de Marseille remporte quatre titres de Champion de France consécutifs de 1989 à 1992Note 1, joue quatre finales de Coupe de France dont une gagnée en 1989, deux demi-finales de Coupe d'Europe (Coupe des coupes 1988, Coupe des clubs champions 1990) et deux finales de Ligue des champions, dont une gagnée en 1993 face au Milan AC, qui reste la seule jamais remportée par un club français à ce jour.

Mais selon l'ancien collaborateur de Bernard Tapie, Marc Fratani, qui s'appuie sur les dépositions de Jean-Pierre Bernès, directeur sportif du club, Bernard Tapie aurait organisé, à partir de 1988-1989, pour atteindre ces résultats, « une entreprise de corruption qui va durer quatre saisons ». (...) La corruption n'était pas intensive, il ne s'agissait pas d'acheter tous les matches. Ils ciblaient les adversaires principaux. Selon les dires de Jean-Pierre Bernès, l'OM a notamment volé deux titres à Monaco12. Marc Fratani témoigne également de l'achat d'un arbitre pour un match contre le PSG et révèle que les adversaires étaient régulièrement drogués au moyen de psychotropes, notamment du haddol, un anesthésiant qui était injecté à l'aide de mini-seringues dans des bouteilles d'eau en plastique13, ce que nie Bernard Tapie, qui demande à Fratani de fournir des précisions et de donner des noms14.

La reprise d'Adidas Ses succès dans les affaires permettent à Bernard Tapie de réunir en dix ans une fortune qui fait de lui, à l’aube des années 1990, l'une des vingt premières fortunes de France. Il décide alors de reprendre une société qui représente la synthèse de sa passion pour les affaires et pour le sport, l'équipementier sportif Adidas, qu'il qualifie « d'affaire de sa vie »15. L'entreprise allemande, no 1 mondial de l'équipement et du textile mondial, est alors en perdition. Rendue démodée par Nike et Reebok et devenue non compétitive par ses coûts de production en Allemagne, elle est au bord de la faillite lorsque Bernard Tapie en devient propriétaire.

Le plan de restructuration comprend la délocalisation d'une partie de la production en Asie, la redéfinition des politiques commerciales et de la relation avec les distributeurs. Sur le plan du marketing, l'image est modernisée par le nouveau logo de la marque, le triangle à trois bandes (l'actuel logo de la marque), remplaçant la fleur de lotus dès 1991, Bernard Tapie ayant débauché le styliste de Nike, Rob Strasser.

Le plan de restructuration est lourd pour l'entreprise, dont les comptes restent déficitaires pendant 2 ans (1991, 1992). Mais il porte ses fruits, puisqu'à partir de 1993, la société se révèle à nouveau rentable.

Devenu ministre, Bernard Tapie décide de mettre en vente Adidas et en confie le soin à sa banque partenaire historique, le Crédit Lyonnais. Cette vente donnera lieu au conflit entre l'homme d'affaires et la banque, l’Affaire Adidas, Bernard Tapie affirmant que le Crédit Lyonnais s'est vendu l'affaire à lui-même via des sociétés offshore pour se réserver l'essentiel de la plus-value de la vente, ce qui sera contredit par l'enquête judiciaire.

Homme politique (1988-1993) Engagement à Marseille Avant d’être lancé par François Mitterrand, Bernard Tapie, homme de droite16Source insuffisante , rencontre Jacques Toubon, alors secrétaire général du RPR, pour obtenir une investiture dans une circonscription à Marseille17Source insuffisante . Malgré le soutien de Charles Pasqua, le parti gaulliste refuse18Source insuffisante .

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