Agonie, agonie

Gnomeferatu

Résumé du deck

En effet, grâce à la quête Réveil des Faiseurs, vos PV vont toucher les étoiles, et ce plusieurs fois si tout roule, et après moults soins ! Le deck est donc basé sur un certain nombre de cartes possédant râle d'agonie, d'autres qui vous ajoutent des cartes, ou les deux en même temps ! Le but est au final de prendre le dessus face à son adversaire en survivant jusqu'à la fin de son deck, et bien au-delà ! Si toutefois on ne l'a pas terrassé avant, parce qu'on a des cartes somme toute pas trop dégueus.

Avantages:

• Une prise de board modérée mais satisfaisante
• Un plutôt bon contrôle du board adverse
• Une durée de vie quasi infinie
• Une adaptabilité du deck aux différents modes de jeux et dernières sorties
• Une main jamais vide qui donne l'embarras du choix

Inconvénients :

• La réussite dépend énormément de la main de départ : si elle est mauvaise, sans premiers tours, la partie est presque perdue d'avance. Presque.
• Attention à Gnomeferatu !
• La pioche a un rôle assez important tout le long de la partie. Si peu de râles d'agonie sont piochés ou si aucun Jeune maître brasseur ne pointe le bout de son nez avant le t8, notre héro traîne la patte.

Les cartes clé

Concernant les cartes clé, commençons par le début :

Réveil des Faiseurs : Le deck peut aussi se jouer sans la quête, la victoire est largement envisageable. Mais elle ajoute une garantie non négligeable !

Jeune maître brasseur : Que ce soit pour renvoyer Amara dans votre main après vous être grassement soigné, ou d'autre cartes bien sympa à reposer comme la Statue d'obsidienne, le jeune maître n'est pas non plus indispensable, mais en avoir au moins un sur les deux au t8 reste intéressant. Au final, il permet en une partie de cumuler en tout jusqu'à 149 PV (en comptant qu'en éliminant le 150è... on est mort). C'est quand même plutôt pas mal !

Potion de soins supérieure : Tout simplement pour vous soigner au maximum en attendant Amara ou le prochain jeune maître. Une seule suffit amplement, mais en cas de doute, une deuxième peut être ajoutée en retirant une messagère par exemple.

Messagère de la Kabale : Ceci dit justement, s'il y en a deux... Comme la carte Libéré de l'ambre ou comme les Oracle cristallin et Ombre mouvante, elle vous permet de jouer des sorts ou serviteurs d'autres classes. Cas plaisant, quand vous êtes à 40PV, avec deux cartes dans votre deck, une Amara, un jeune maître, et que pour être sûr de ne pas mourir, vous découvrez un Bloc de glace. Si votre adversaire n'a toujours pas concede après ça...

Comment jouer le deck ? (attention c'est long)

Comme déjà dit, la main de départ importe beaucoup. Préférez une Maîtresse des mélanges en t1, ou une Clerc de Comté-du-Nord afin de piocher au maximum en early. Essayez d'avoir un t2 et/ou un t3, afin de ne pas perdre la main. Si vous arrivez à avoir vos deux clercs, c'est full benef aussi ! Les Oracle cristallin et Ombre mouvante vous rajouteront des cartes à jouer, le mieux étant toujours de l'early afin de garder un board stable, voire solide. Des cartes comme le Golem des moissons sont aussi pas mal pour garder le board. Après tout, c'est la magie des râles d'agonie ! Mais en cas de pénurie de kamikaze, l'Appel du crépuscule et le Mande-mirage font plutôt bien leur taf pour en invoquer, et en profiter pour repeupler un peu un board trop vide. Ceci dit, arriver à 7 râles d'agonie reste assez simple et rapide, même en s'étant assuré d'un contrôle de board pas mauvais grâce aux prises de contrôle, différentes AOE et autres mots de l'ombre... Arrivé au t5, si la situation est critique et que l'on n'a pas sous la main de quoi se soigner, jouer Amara reste une option. 40PV dans l'estomac, et une 8/8 taunt sur le board, ça ne peut pas faire de mal. Mais si on peut tenir 3 tours de plus avant de se heal totalement pour pouvoir se renvoyer la bienfaitrice dans la main... C'est encore mieux ! Et plusieurs fois s'il faut. Bien entendu, en fonction du type de deck que l'on a en face (à éviter donc devant un OTK évident à base de Velen ou Malyly...), on peut se permettre d'attendre d'être assez bas en PV avant de se régen, histoire de faire durer le plaisir. Et N'Zoth le corrupteur dans tout ça ? Il permet simplement de faire revenir des râles d'agonie si on est vraiment en rupture de stock temporaire, de faire revenir les cartes magiques qui en rajoutent d'autres, des provocations... tout ce petit monde. Ceci dit, si avant d'avoir notre dieu très ancien, on peut avoir l'Archevêque Benedictus... la pioche abondante du début aura servi à récupérer le plus de cartes clés possible. Car en effet, copier un deck adverse, surtout s'il est bon, peut s'avérer fichtrement intéressant quand on joue sur la fatigue, mais il faut garder à l'esprit que sur un deck qui donne le beau rôle à la pioche, les parasites sont vite dangereux. Mais un début de partie bien rôdé permet d'éviter ce genre de désagrément et de profiter du deck de notre adversaire en toute sérénité (vous avez dit Seigneur Jaraxxus ?).

A partir de là nous avons toutes les clés en main pour gagner, si on ne fait pas abandonner notre adversaire avant. Car même si ce deck repose énormément, comme déjà dit, sur la pioche, ce qui est bien avec les râles d'agonie, c'est qu'il y en a pour tous les goûts, et donc tous les styles. Provocation, copie de carte, prise de board... "Agonie, agonie..." voilà l'état de la plupart des adversaires avec ce deck !